Sept. Il y a eu sept féminicides conjugaux présumés en ce mois de mai. Quatre femmes ont été tuées à l’arme blanche, deux par balle et une dernière a été électrocutée. La plus jeune victime avait 26 ans et la plus âgée, 95 ans. Au moins quatre d’entre elles avaient des enfants. Deux enfants, 13 ans et 8 mois, ont été tués en même temps que leur mère. Deux autres personnes, la belle-sœur d’une victime et le nouveau petit ami d’une autre, ont également été tuées. L’une des sept victimes avait porté plainte contre son ex-conjoint à deux reprises dans les jours précédant sa mort. Celui-ci avait déjà été condamné pour des violences sur elle et sa fille. Une autre victime avait déposé une main-courante contre son conjoint. D’après le travail de documentation des Jours, huit des quarante-quatre femmes victimes de féminicides depuis le 1er janvier 2023 avaient alerté les services de police ou de gendarmerie (lire l’épisode 7, « Féminicides : un quart des victimes avaient porté plainte »). L’un des auteurs présumés avait été condamné à vingt-cinq ans de réclusion criminelle en 2006 pour, déjà, un féminicide. Deux d’entre eux se sont suicidés après leur acte et trois ont échoué à le faire. Tous les autres ont été interpellés.
Halima, 26 ans, a été tuée de coups de couteau à la gorge. L’auteur des faits serait son mari, qui a également poignardé à mort la sœur de son épouse, âgée de 39 ans.