Le bilan a dramatiquement augmenté en cette deuxième semaine de conflit entre le Hamas et Israël. Au seizième jour, près de 4 400 Palestiniens ont péri
Vingt camions, suivi de dix-sept autres ce dimanche. C’est la toute première lueur d’espoir pour la population gazaouie, bombardée par l’État hébreu depuis le 7 octobre. Des camions remplis de nourriture, d’eau et de médicaments. On y trouve également des kits de traumatologie, des traitements contre les maladies chroniques et du matériel sanitaire. Des biens plus qu’essentiels. Ils sont entrés dans la bande de Gaza via le poste-frontière de Rafah, au sud de l’enclave palestinienne, à la frontière avec l’Égypte, où les semi-remorques palestiniens ont emporté l’aide humanitaire pour la distribuer.
Une paille en comparaison des besoins des Gazaouis. « Il faudrait au moins 100 camions par jour », a fait savoir l’ONU. Léo Cans, chef de mission à Médecins sans frontières pour la Palestine, rappelle qu’avant le conflit, 300 à 400 camions entraient chaque jour dans la bande de Gaza. Par ailleurs, la porte du terminal de Rafah a été refermée quelques heures à peine après le passage du premier convoi.