«Ce jour vers 13 h 30, je me trouvais au volant de mon véhicule, je sortais du parking du magasin. Alors que j’allais m’engager sur la route, un véhicule blanc est arrivé à vive allure. J’ai pilé et l’autre véhicule également. Il n’y a pas eu d’impact alors j’ai continué ma route. Il m’a suivi et m’a fait signe de baisser ma vitre. Le conducteur du véhicule, un homme de 20 à 30 ans, corpulence normale, 1 m 80, cheveux noirs courts et une veste noire sans plus de précisions, est alors sorti de son véhicule, hurlant que j’avais provoqué un accident. Sa compagne criait également. J’ai eu peur qu’il s’en prenne physiquement à moi alors j’ai préféré quitter les lieux. Je précise que ma compagne était passager avant dans mon véhicule et est témoin des faits. Je confirme qu’il n’y a eu aucun contact entre nos deux véhicules car je n’ai aucun dégât, comme vous pouvez le constater sur la photo prise de mon véhicule. »
«J’ai organisé une fête chez moi vendredi soir. Vers 3 h 30, deux hommes visiblement alcoolisés ont sonné chez moi pour me dire que quelqu’un avait jeté une capote remplie d’eau sur son véhicule et que cela avait occasionné un enfoncement sur son pare-chocs avant. J’ai été voir et quand j’ai vu les dégâts, j’ai dit que cela n’était pas possible qu’une capote ait causé de tels dégâts. L’homme a dit qu’il était gendarme et que je pouvais lui donner 200 euros. Je lui ai dit que je n’étais pas responsable et que je ne savais pas qui avait jeté la capote. Il m’a dit que sinon, je pouvais faire jouer mon assurance civile en disant que j’étais responsable. J’ai refusé et il m’a demandé mon nom et prénom et mon numéro de téléphone. Je lui ai donné ces informations.
Ce jour, il m’a envoyé un message en disant qu’il avait déposé plainte pour dégradation volontaire à la gendarmerie et que je pouvais rappeler la gendarmerie ou attendre que le dossier soit transmis. Cet homme m’a appelé des numéros suivants. Je fais cette déclaration à toutes fins utiles. »
«Je suis divorcée de X. Je précise qu’en application du jugement, nos enfants sont chez lui ce week-end. Ce jour à 16 h 36, mon fils m’a téléphoné quinze minutes pour me relater un différend avec son père. Ma fille a pris ses pieds dans le câble de la plancha ce midi et mon ex-mari s’est mis en colère, au point de casser son assiette avec sa fourchette. Mon ex-mari est monté dans sa chambre pour se calmer et c’est mon fils qui a nettoyé et s’est occupé de sa sœur. Ce différend pesant sur les enfants, mon fils m’a envoyé un SMS à 19 h 17 pour que je vienne les récupérer. J’ai demandé si son père était d’accord, il m’a répondu que oui et que s’ils partaient, ils ne reviendraient plus jamais. Mon fils m’a demandé de venir les chercher.
Je suis arrivée à 20 heures, j’ai sonné et mon fils est venu ouvrir. Je lui ai demandé d’appeler son père, mais il n’a pas voulu sortir de sa chambre. Ma fille est descendue avec ses affaires et j’ai appelé mon ex-mari une nouvelle fois. Mon ex-mari est descendu pour avoir une explication rapide. Il a récupéré les cartes SIM car c’est lui qui paye les forfaits. Ma fille a déclaré en pleurant devant son père qu’il avait essayé de l’étrangler. Mon fils s’est interposé au moment des faits. Je ne constate aucune trace sur le cou de ma fille. Mon ex-mari s’est mis en colère et nous a demandé de partir en nous ouvrant la porte. Je précise que j’ai récupéré mes enfants en sanglots et en pleurs. Je n’ai rien d’autre à déclarer. »
«J’étais dans le hall de l’immeuble quand j’ai entendu derrière une porte donnant sur les escaliers ma mère se porter des coups à elle-même. J’ai alors ouvert la porte. Celle-ci étant surprise de me voir, je lui demande alors pourquoi elle a fait cela. Elle a de suite changé de sujet. Suite à cela, je l’ai laissée partir. Je tiens à dire qu’elle n’avait aucune trace des coups qu’elle s’est portés. Elle roule avec le véhicule de son frère de marque X. Déclaration à toutes fins utiles. »