« Constatons que se présente à nous… » C’est souvent ainsi que démarre une « main courante », ces dépositions qu’on fait au commissariat pour laisser une trace officielle d’un incident. La main courante peut parfois, si les faits se répètent, donner lieu à une plainte, voire alimenter une enquête policière. « Les Jours » publient ces instantanés de société tels qu’ils nous arrivent d’un commissariat quelque part en France.
«Hier, je me suis rendu compte qu’il me manquait 25 euros en liquide dans mon sac à main. Je ne saurais pas vous expliquer comment cette somme a pu disparaître de mon sac, personne ne s’est approché de moi et mon sac à main est toujours fermé. Aujourd’hui, je me suis encore rendu compte qu’il me manquait de nouveau 25 euros. Pareil, je n’explique pas ces faits. Je surveille toujours mes affaires et à mon travail, mon sac est enfermé sous clé. Je vais surveiller de plus près ces agissements. Je n’ai rien d’autre à ajouter. »