« Constatons que se présente à nous… » C’est souvent ainsi que démarre une « main courante », ces dépositions qu’on fait au commissariat pour laisser une trace officielle d’un incident. La main courante peut parfois, si les faits se répètent, donner lieu à une plainte, voire alimenter une enquête policière. « Les Jours » publient ces instantanés de société tels qu’ils nous arrivent d’un commissariat quelque part en France.
«Ce mercredi 2 septembre à midi, mon fils âgé de 12 ans rentrait du collège avec ses amis. L’un d’eux a sonné à la porte d’une maison pour faire une blague. Un individu est sorti de la maison, a poursuivi la bande d’enfants et a attrapé mon fils par les vêtements avant de le jeter au sol. Il a fouillé dans son cartable à la recherche de notre adresse et l’a insulté de “fils de pute” à plusieurs reprises. Une dame qui passait dans cette rue en voiture a été alertée par les cris de mon fils et de l’individu. Elle a voulu intervenir mais elle a trouvé l’individu très agressif. Elle lui a dit qu’elle allait appeler la police, il lui a répondu qu’il s’en foutait. La dame a filmé la scène. Quand l’individu s’est rendu compte qu’elle filmait, il s’est enfui. Un appel au 17 a été réalisé après les faits. Cette dame m’a envoyé la vidéo de l’agression de mon fils, que je conserverai au besoin. Je me réserve le droit de déposer plainte si les faits se réitèrent. »