« Constatons que se présente à nous… » C’est souvent ainsi que démarre une « main courante », ces dépositions qu’on fait au commissariat pour laisser une trace officielle d’un incident. La main courante peut parfois, si les faits se répètent, donner lieu à une plainte, voire alimenter une enquête policière. « Les Jours » publient ces instantanés de société tels qu’ils nous arrivent d’un commissariat quelque part en France.
«Depuis le début juin, j’ai remarqué qu’un homme que je ne connais pas me suit. Homme d’une trentaine d’années mesurant environ 1 mètre 80, brun, costaud. Ce 15 juin à 18 h 10, cet individu est resté trente minutes devant ma fenêtre à fixer mon logement. Ce 1er septembre, cet homme est resté bras croisés fixant ma fenêtre. J’ai fermé mon volet quand j’ai vu sa présence. Il est parti. Je ne me sens pas en sécurité, il sait où j’habite. Je n’ai rien d’autre à déclarer. »