«On a remarqué que les écologistes ne sont pas la caricature idéologique qu’on a voulu dire », note Thomas Legrand, l’éditorialiste politique de France Inter, après une heure et demie de débat entre les cinq candidats à la primaire écolo, sur la radio du service public, ce dimanche de rentrée. Ce sont sans doute les tellement fines questions des journalistes présents sur le plateau de l’émission
Nathalie Saint-Cricq, de France Télévisions, ouvre le procès, pardon le ball-trap, en questionnant Sandrine Rousseau, justement, sur sa « vision qui encourage les luttes communautaristes », alors que, dit-elle, « la présidentielle doit rassembler ». La candidate, auto-étiquetée « radicale », tente d’expliciter son engagement né au moment où « Emmanuel Macron a balayé d’un revers de main le mouvement de milliers de femmes dont je faisais partie, qui luttaient contre les violences sexistes, en nommant à la tête de la police un ministre lui-même accusé de viol ». Ce préambule d’importance pour dire que,