Alors que les déchets textiles s’amoncellent, le recyclage des pulls donne du fil à retordre aux fabricants. Le gain écologique est pourtant énorme.
Journaliste spécialisée en environnement, j’ai travaillé pour Géo, Ça m’intéresse, Sciences et Avenir, La Revue dessinée, Topo… et fait partie de la grande et belle aventure du bimédia Terra eco. En 2005, j’ai aussi fondé à Paris Le Terrier, un collectif de créatifs bellevillois dont la devise est « au Terrier, on creuse », cela va de soi. J’y travaille en tandem avec la photographe Louise Allavoine sur des projets de photovisualisation avec « Les Infotographies ». Traiter les questions environnementales signifie souvent avoir envie de finir la soirée au Lexomil, alors j’expérimente depuis longtemps de nouvelles formes de narration, dans lesquelles on essaye aussi de rire un peu. Pour Les Jours, j’ai déjà mis mon nez dans les hécatombes d’abeilles avec Il faut sauver le soldat Maya et j’ai suivi l’émergence de la branche française d’un mouvement écolo qui fait parler, dans Extinction Rebellion : action.
Alors que les déchets textiles s’amoncellent, le recyclage des pulls donne du fil à retordre aux fabricants. Le gain écologique est pourtant énorme.
Quel est le bon prix d’un bon pull, qui tient chaud et dans le temps ? Du mouton à l’étiquette, « Les Jours » détricotent le chandail.
De la mode à l’écologie, en acrylique ou en laine, le chandail raconte notre époque. « Les Jours » détricotent le pull.
S’abriter dans les souterrains, vivre en horaires décalés : dans un Paris à 50°C, il s’agit d’être ingénieux. Question de survie.
Pour trouver de l’ombre et faire baisser les températures, Paris végétalise à tout-va. Quitte à sacrifier son patrimoine ?
À Paris, où 80 % des toitures sont en zinc, la chaleur devient vite insupportable. Pour tenter de la réguler, les idées bouillonnent.
Efficace contre la canicule dans les appartements, la climatisation l’est encore plus pour faire exploser le mercure dehors. Fausse bonne idée.
Contre la canicule, il faudrait des persiennes partout… et que les Architectes des bâtiments de France cessent de penser comme au XXe siècle…
Depuis le désastre de la canicule 2003, la prévention a fait de grands progrès… que le changement climatique va allègrement annuler.
Un nouvel été invivable commence dans la capitale. La canicule est devenue la règle. Enquête sous les toits, où on dégouline de sueur et de larmes.
Les mesures annoncées par Emmanuel Macron oublient l’impact de l’agriculture. Qui représente plus de la moitié de la consommation en France…
Le gouvernement a mis le réchauffement global et ses conséquences sanitaires et sociales dans l’angle mort de sa réforme. Volontairement.
5 tonnes de CO2 chacun en 2030 ? Cajolés par le gouvernement, les Français aisés en sont loin… quand les 50 % les plus pauvres y sont déjà.
Le gouvernement encense sa politique, oublie que sa chère sobriété est plus subie que choisie et néglige toute stratégie à long terme.
Tandis que les coupures d’électricité menacent, l’affichage reste allumé. L’économie ne serait que de 110 GWh, mais le symbole est grand.
La Première ministre refuse de baisser la vitesse limite sur autoroute. Une mesure qui réduirait pourtant rapidement nos émissions de CO2.
Mollo sur le radiateur ? OK mais… et les pauvres dans tout ça ? « Les Jours » ouvrent le moteur à injonctions macroniste.
La climatologue et membre du Giec Valérie Masson-Delmotte a animé un séminaire sur les enjeux climatiques pour le gouvernement. Entretien.
Il s’active à Bruxelles, navigue au sein d’EELV, perd, gagne, joue solo mais reste fidèle… Surtout, il vise la Présidence. Vraiment. (3/3)
À Greenpeace, il apprend le terrain et le rapport de force. À l’aise devant les caméras, il fait du pied aux Verts. (2/3)
Mou, vraiment ? « Les Jours » tirent le portrait du candidat des Verts à la présidentielle Yannick Jadot. (1/3)
Selon la chercheuse Vanessa Jérôme, le gagnant de la primaire a une contradiction à régler : être à la fois écologiste et présidentiable.
Dingue, le favori l’a emporté. Mais de peu face à Sandrine Rousseau. Les vaincus ont promis une campagne unitaire. Y parviendront-ils ?
Pour le second tour qui débute ce samedi, les deux finalistes de la primaire écolo tentent de grignoter des voix… sans trop diviser.
Finalistes, Yannick Jadot et Sandrine Rousseau devancent de peu Delphine Batho et Éric Piolle. L’écologie politique en sort-elle grandie ?
Lors de la primaire, les écolos dégomment traditionnellement leur favori. Cette année, la mobilisation record ouvre toutes les options…
Après un simili-procès sur France Inter, les candidats à la primaire ont pu parler (un peu) idées et écologie chez Ruth Elkrief. Si, si.
Ils sont cinq ; le 28 septembre, il n’en restera qu’un : la primaire pour désigner le candidat écologiste à la présidentielle est ouverte.
Le maire Jean-François Caron a fait de sa ville minière, rongée par le charbon et le chômage, un laboratoire de la transition écologique.
Coaching, microcrédit, guerre aux clichés… En Moselle, le transport pour les plus pauvres laisse la voiture individuelle sur le bas-côté.
Si, la promesse de consulter les Français sur une modification de la Constitution sera tenue. Sauf si ces méchants sénateurs de droite…
« Débat verrouillé », « postures politiciennes », « greenwashing »… Alors que le texte part au Sénat, la députée écolo a le blues offensif.
L’examen du texte s’est clos ce week-end à l’Assemblée. Au menu des derniers débats, repas végétariens et patates chaudes.
Grosse baston dans l’hémicycle pour soumettre les entrepôts de e-commerce au même régime que les surfaces commerciales. Encore raté…
La Macronie a glissé un amendement diabolique sur la rénovation énergétique des logements dans le texte. « Climaticide », disent les ONG.
Pour alléger le bilan carbone du secteur aérien, le gouvernement est prêt à faire des efforts… du moment qu’ils sont petits.
Rien, dans le texte débattu en ce moment à Assemblée, n’a trait à la responsabilité climatique des premiers pollueurs : les multinationales.
Des élus de la majorité qui tentent de verdir la loi climat ? Les bretelles ont vite été remontées, la frondinette est passée…
En marge des débats sur la loi climat, des élus et des citoyens ont dévoilé les coulisses d’une mobilisation commerçante.
Les fantassins du projet de loi, la contre-attaque de l’opposition, les dissidents sur Twitch : les débats sont ouverts à l’Assemblée.
Les députés ont 45 heures chrono pour torpiller ou rehausser les ambitions d’un texte qui doit répondre à l’urgence planétaire.
Pour Cécile Duflot, directrice d’Oxfam France, la loi climat fait l’impasse sur la responsabilité des multinationales.
Vendre du bio pas cher aux personnes précaires, en pleines crises écologique et sanitaire : c’est le défi d’une épicerie solidaire de Lyon.
Raffinerie Total, papeterie… Syndicalistes et écolos inventent ensemble un futur où la transition crée des emplois. Pas le contraire.
À partir de 2007, les élus ont déroulé le tapis rouge au géant du e-commerce. Manifestement, ils ne s’en souviennent plus. Enquête.
Pour les habitants qui grelottent comme pour la planète qui bout, rénover les pavillons est une urgence. C’est comment qu’on accélère ?
Sur les cendres d’un conflit autour d’un menu végétarien éclosent des combats populaires, antiracistes, féministes… Ceux de demain ?
Des Andes jusqu’aux Alpes où Macron fait sa com, les glaciers ne sont plus éternels : ils comptent leurs jours entre deux effondrements.
Non, les animaux ne reprennent pas leurs droits, mais notre regard peut-être… Reportage dans Paris avec le naturaliste Grégoire Loïs.
Réchauffement, précarité… La climatologue Valérie Masson-Delmotte alerte pour que le jour d’après ne soit pas un jour d’avant en pire.
Transmise de l’animal à l’humain, l’épidémie actuelle a des causes environnementales. Un scénario-catastrophe voué à se répéter.
L’action contre Lafarge ce lundi le prouve : on s’arrache le savoir-faire des désobéissants écolos, pros du coup d’éclat médiatique.
Corail, ô désespoir ! Débrandade pour les morues… Le réchauffement des océans est une tuerie, du plancton aux baleines… et aux hommes.
Tout va trop vite au pôle Nord : la disparition de la banquise, le désarroi des chercheurs… et l’appétit du business.
Les incendies qui ravagent le pays en sont la preuve : l’effondrement écologique est à l’œuvre. Bienvenue en enfer.
Maladroit, Roger Hallam qui relativise l’Holocauste ? Un document consulté par « Les Jours » met au contraire au jour une stratégie.
Finis, le campement parisien et les procès en tiédeur… Les militants soignent leur gueule de bois et continuent le combat climatique.
Qu’ils agacent ou qu’ils emballent, les désobéissants d’XR et leurs actions médiatisées sont scrutés par les autres mouvements verts.
Pour « Les Jours », le sociologue Graeme Hayes analyse le néomilitantisme écolo d’XR et les critiques que ses actions provoquent.
La « Rébellion internationale d’octobre » s’est tenue de Melbourne à Montréal. Reportage au cœur du blocage parisien au nom du climat.
Un centre commercial occupé samedi, la place du Châtelet à Paris lundi : la « Rébellion internationale d’octobre » est lancée.
Le mouvement lance ce samedi sa « Rébellion internationale d’octobre ». « Les Jours » ont assisté à l’entraînement des militants.
La désobéissance civile, les nouveaux l’apprennent sur un forum. Plongée dans le centre névralgique et hautement sécurisé d’« XR ».
Face à l’urgence écologique, Extinction Rebellion a choisi la désobéissance civile. Immersion dans un mouvement en pleine expansion.
Des abeilles qui crient famine, des ruches qui fondent, des récoltes catastrophiques… Est-ce une saison en enfer ou la nouvelle norme ?
Le job le plus important des abeilles n’est pas de fabriquer du miel : c’est la pollinisation, cruciale pour les récoltes.
En quinze ans, ce redoutable prédateur a colonisé toute la Gaule. Toute ? Oui. Et la résistance des abeilles a du mal à s’organiser.
Au secours, Maya a été mise en boîte : on trouve des ruches dans toutes les grandes entreprises. Mais à quoi cela sert-il vraiment ?
Dans la plaine céréalière des Deux-Sèvres, des chercheurs étudient in situ les butineuses. Conclusion sans appel : elles crient famine.
Ajout de sirops, mélanges douteux, traçabilité incertaine : les circuits français du miel, opaques, sont butinés par la fraude.
Les ruches envahissent les toits et certains apiculteurs en font leur miel. Mais le buzz en ville est-il une si bonne idée ?
Le sort des abeilles se joue en partie au sein d’un obscur comité européen qui sert les intérêts de l’industrie agrochimique.
Il a fallu vingt ans pour prouver que ces pesticides tuaient les butineuses… et finalement les interdire en France. Trop dard ?
Chaque printemps, les apiculteurs découvrent leurs colonies d’abeilles décimées. « Les Jours » font le tour des propriétaires bretons.