Trois lettres, « FRP », et un nom qui laisse peu de place à l’imagination : « Face Recognition Platform ». Publiée en novembre, la vidéo promotionnelle du nouveau joujou thalesien dessine un outil en apparence enfantin. Les images défilent. Des opérateurs de vidéosurveillance ont les yeux rivés sur leurs écrans. D’un pas leste, les employés d’un bâtiment d’affaires genre La Défense pénètrent dans l’immeuble où ils travaillent. Un cadre vert apparaît autour de leur visage. Miracle de la biométrie : une à une, leurs identités sont scrutées et validées par la seule force de la reconnaissance faciale. Plus tard, la voix débite dans un anglais métallique toutes les vertus de FRP. « Pour surveiller la foule dans les villes, les transports, les campus, les postes frontaliers », Thales is the best.
« La solution Thales fonctionne également avec des personnes portant un masque, indique l’entreprise aux Jours. Elle peut obtenir une précision de reconnaissance des porteurs de masque d’environ 99 %, à condition que la photo de référence utilisée soit de bonne qualité (passeport ou un document d’identité) et que le masque soit porté de manière à ne pas cacher les yeux. » Sous la pluie, dans la nuit, avec un chapeau, FRP sera capable de vous identifier. Les images seront ensuite utilisées en direct ou stockées pour d’éventuelles investigations. Selon le service presse de Thales, le logiciel serait déjà en cours de déploiement, notamment à l’aéroport de Madrid.
Empreintes digitales, photos de passeports, reconnaissance vocale… Les technologies d’identification biométrique, utilisées depuis des décennies, utilisent nos caractéristiques physiques pour nous reconnaître.