Info « Les Jours ». Le géant français a mené un test de reconnaissance faciale inédit lors de l’édition 2020, notamment sur des arbitres.
Son rôle dans la série.
Fleuron de l’industrie française, le groupe Thales s’impose comme un acteur incontournable de l’électronique de pointe. Radars, système de guidage de missiles, radios et autres outils à destination des militaires, l’entreprise tire 50 % de ses revenus du secteur de la défense en restant toujours, à l’arrière-plan. Propriété de Dassault et de l’État, on lui doit 25 % de la valeur ajoutée du Rafale ou encore le pod Damocles, une technologie de guidage de missiles qui équipe l’aviation saoudienne. Côté surveillance, Thales communique largement sur son projet « Safe City », une ville intelligente sur la sécurité, et investit de nombreux marchés en lien avec les frontières et l’identité biométrique. Fabricant de passeports et de fichiers biométriques pour de nombreux pays du monde, en particulier d’Afrique, ses caméras et radars aident aussi à sécuriser les frontières espagnoles ou le port de Calais.
Info « Les Jours ». Le géant français a mené un test de reconnaissance faciale inédit lors de l’édition 2020, notamment sur des arbitres.
Pour vendre ses systèmes de surveillance aux confins de l’UE, le géant use de son influence. Indirectement, discrètement, efficacement.
De Calais à Algésiras, l’entreprise met ses technologies au service de la politique antimigratoire de l’Europe, contre de juteux contrats.
Pandémie, loi « sécurité globale », JO de 2024… Pour devenir un leader de la reconnaissance faciale, toutes les occasions sont bonnes.
Thales, sa « Safe City », ses dangers… Entretien avec Myrtille Picaud et Florent Castagnino, chercheurs spécialistes de la surveillance.
Avant Nice, Thales a expérimenté sa « Safe City » au Mexique : des résultats contestés, des libertés piétinées, un gouffre financier.
Omniprésent mais toujours dans l’ombre, le PDG Patrice Caine est l’artisan du tout-sécuritaire vendu par l’entreprise.