Après chaque compétition, l’UEFA laisse derrière elle des stades démesurés qui coûtent une fortune aux villes et sont laissés en déshérence.
Son rôle dans la série.
Né le 13 octobre 1967 en Slovénie, Aleksander Ceferin est président de l’UEFA depuis 2016 et l’affaire de rémunération contestée qui a chassé son prédécesseur Michel Platini. Avocat, il présidait la fédération slovène de football et siégeait à la commission juridique de l’UEFA entre 2011 et 2016. Cette accession au sommet d’une personnalité alors inconnue, issue d’une nation mineure du football, a intrigué. Homme des Scandinaves pour « faire le ménage » dans la corruption et l’entre-soi ? Homme des Russes pour noyauter la superpuissance financière du foot continental ? Homme des petits pays pour favoriser un partage du gâteau des coupes européennes ? Il se dit indépendant et a depuis le début de sa présidence louvoyé par rapport au foot-business. Il a accepté pour l’horizon 2024-2025 une nouvelle formule modérée de la Ligue des champions mais favorisant néanmoins les clubs riches. Il a pulvérisé cependant en 2021 le projet de Superligue fermée de quelques grands clubs, ce qui a raffermi son autorité. Il veut mettre en partie fin au « fair-play financier », lâchant la bride aux clubs riches et dépensiers tout en leur imposant en théorie une solidarité pécuniaire.