Catholique revendiqué, le candidat à la présidence des Républicains manie le sabre avec l’islam et caresse le goupillon.
Son rôle dans la série.
« Je vais passer sous un tunnel, c’est vrai, je vous assure. » Pour mettre fin à une interview des Jours, Anne Lorne est prête à tous les stratagèmes. Déléguée nationale de Sens commun jusqu’en 2016, elle assure désormais avoir pris ses distances avec le mouvement politique issu de la Manif pour tous, dont elle fut la coordinatrice régionale, avant d’être repérée par le clan Sarkozy. Nommée en 2015 secrétaire nationale chargée de la petite enfance au sein du parti de droite, conseillère régionale LR d’Auvergne-Rhône-Alpes, Anne Lorne aime se présenter comme « issue du monde de l’entreprise ». Cette ancienne vendeuse à domicile de produits ménagers haut de gamme est la fille de Patrick Louis, un souverainiste engagé auprès de Philippe de Villiers. Chrétienne militante et twitteuse sans filtre, elle lutte contre la droite « tiède ». Lors des élections législatives de 2017, alors qu’elle était en bonne position, le débarquement des Marcheurs et des Insoumis l’a empêchée de rafler la 1e circonscription de Lyon, où elle misait sur la présence de la communauté catholique traditionaliste. Habituée des raouts à la basilique de Fourvière, Anne Lorne est l’ordinatrice du jumelage entre le diocèse de Lyon et celui de Mossoul, en Irak, notamment destiné à porter secours aux chrétiens d’Orient.
Par We Report