
Fourre-tout, enfermant, voire stigmatisant, le terme vit ses dernières heures. Mais changer un mot résoudra-t-il tous les problèmes ?
Son rôle dans la série.
Azzedine Fall a longtemps été à part au sein de la rédaction des Inrockuptibles, où il a passé huit ans. Non pas parce qu’il est un grand fan et fin connaisseur de la scène pop britannique des années 1980 et 1990, mais parce qu’il était le seul journaliste noir. D’ailleurs, il est l’un des très rares journalistes musicaux noirs en France tout court, un sujet qui le travaille depuis des années. Passionné de pop, Azzedine Fall a aussi toujours défendu le rap actuel au sein des Inrocks, écrivant avec autant d’enthousiasme sur Booba que sur Metronomy. Puis il a quitté le magazine en 2019 pour tenter un changement de carrière ambitieux: passer de l’autre côté, chez Universal, pour devenir un temps directeur artistique au sein du label Barclay. Il a depuis repris le journalisme.
Par Sophian Fanen
Fourre-tout, enfermant, voire stigmatisant, le terme vit ses dernières heures. Mais changer un mot résoudra-t-il tous les problèmes ?
Artistes et salariés racisés s’organisent pour prendre la place qui leur revient dans une industrie qui les écarte du pouvoir.