De commissions en séances, de manifs en médias : une semaine avec la députée Insoumise Danièle Obono. Exténuant.
Son rôle dans la série.
Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de la présidentielle en 2002, le CPE, l’aide aux réfugiés… Christophe Masson, 31 ans, a toujours été engagé, mais jamais dans un parti. « Et ça continue, je ne suis pas à La France Insoumise », précise-t-il. Mais il en a suivi le lancement et s’est plongé dans le programme en se disant : « Ça, c’est ma came. » Christophe Masson, qui vient de Lorraine, habite depuis dix ans dans le XVIIIe arrondissement de Paris, la circonscription de Danièle Obono. Depuis des décennies, c’était l’arrondissement du socialiste Daniel Vaillant : « Là, c’était vraiment l’ancienne politique face à la nouvelle. » Il s’est engagé comme bénévole et, très vite, s’est retrouvé avec des responsabilités. « Danièle m’a dit : “Tu es là, qu’est-ce que tu veux faire ? Quelles idées tu as ? Quelles propositions ?” » Il s’est vite occupé des réseaux sociaux, dont ce chargé de production audiovisuel n’était pourtant pas un usager frénétique. Sa mission auprès de Danièle Obono est de relayer son activité à l’Assemblée nationale. « C’est un peu de l’éducation populaire, sur les réformes du gouvernement et les idées de La France insoumise. » La première fois qu’il a accompagné Danièle Obono à l’Assemblée, qu’il a vu la bibliothèque et ses reliques historiques, ça lui a « donné la chair de poule » d’émotion.
Par Charlotte Rotman