À part Gilbert Collard et Emmanuelle Ménard, les candidats FN suivis par « Les Jours » se sont tous plantés dans le Sud-Est.
Son rôle dans la série.
Ce « libéral-conservateur » qui fait campagne, aux législatives dans le Vaucluse, sur les fondamentaux du FN (immigration, insécurité, islamisme, souveraineté, identité…), adore prendre pour cible les « bobos gauchistes », le « système » et « les médias » atteints de macronite aiguë. Idéologiquement proche de Philippe de Villiers, cet avocat père de six enfants a commencé en politique auprès de Jacques Bompard, le maire d’extrême droite d’Orange, qu’il a quitté en 2012 pour se rapprocher des frères ennemis du Front national. En 2014, il a vainement tenté d’embarquer Marion Maréchal-Le Pen dans la conquête de la ville de Carpentras aux municipales, qu’il a perdues de 306 voix face au PS Francis Adolphe. Il reste persuadé qu’avec elle, il gagnait. Il s’est vengé de son tombeur en le battant pour devenir conseiller départemental en 2015. Hervé de Lépinau n’apprécie pas qu’on le présente comme « catholique intégriste », lui qui se dit fidèle à Rome, « catholique polycarburant, aussi à l’aise avec les traditionalistes qu’avec les charismatiques », qui « aime autant une messe en latin que celle dite dans [son] village par le prêtre camerounais ».
Par Michel Henry
À part Gilbert Collard et Emmanuelle Ménard, les candidats FN suivis par « Les Jours » se sont tous plantés dans le Sud-Est.
Dans le Sud-Est, le FN est déçu. Malgré plusieurs qualifications pour le second tour, il est rarement en position de l’emporter.