Au boulot, ils écumaient les bars à hôtesses, les backrooms homos et regardaient des films porno.
Son rôle dans la série.
Natif de Strasbourg, d’un père clerc de notaire et d’une mère au foyer, Jean-Marie Schmeltz « glandait » à la fac de droit de Strasbourg lorsqu’un flic du service régional de PJ l’a « fortement incité à passer le concours d’inspecteur de police », réussi en 1977. Il fit ses classes au commissariat de Belleville à Paris puis a été adoubé en 1981 à la brigade des stups du 36 quai des Orfèvres par le commissaire Bouchet alias « Force 9 ». Flic de gauche et lecteur de Libé dans les années 1980, Jean-Marie Schmeltz a vu son journal brûlé par des collègues devant son bureau rue de Lutèce : « Ça m’obligeait à racheter un autre Libé, ce qui était contre-productif pour les opposants. » Il a officié au groupe « Cabarets » de la Mondaine de 1985 à 1998, sous l’autorité du commandant Jean-Claude Moreau qu’il appelle « Papa ». Il a ensuite exercé dans des brigades de lutte contre la délinquance économique et aux personnes. Il a pris sa retraite en 2014, et à 60 ans, se reconvertit dans la « vente de casseroles ».
Par Patricia Tourancheau