Un tuyau de cette figure de la rue Saint-Denis a permis d’élucider le meurtre d’une policière.
Son rôle dans la série.
Fille d’un inspecteur de l’antigang et petite-fille d’un gardien de la paix, Martine Feugas, née en 1950, a attrapé tôt le virus de la police. En 1976, elle a épousé Jocelyn Monteil, rencontré à l’école des commissaires. Flic à 100 %, pur jus du 36, elle a imposé à ses hommes l’appellation de « patron » ou de « madame » et a intégré moult inspectrices dans les services qu’elle a dirigés. Car la pionnière fut la première cheffe d’un commissariat de PJ à Paris, le premier « patron » en tailleur ou jean-baskets de la brigade des stups puis la chef à poigne de la Mondaine en 1989. Élue « femme de l’année » par le magazine Biba en 1990, la commissaire décroche le grade de divisionnaire l’année suivante, croise le fer avec la proxénète « Madame Claude » en 1992, chapeaute la très masculine brigade de répression du banditisme (BRB) en 1994, et atteint le nec plus ultra, la crim’, en 1996. De l’accident mortel de la princesse Lady Di – qui lui attire le surnom de « Mlle Maigret » dans le Times – à la traque du tueur en série Guy Georges, Martine Monteil s’impose au 36 grâce à sa ténacité, son franc-parler, sa rigueur et son autorité naturelle, au point de devenir « patron » du quai des Orfèvres en 2002. Et la voilà bientôt directrice centrale de toute la PJ du pays. Ayant souhaité « bonne chance » à Nicolas Sarkozy aux festivités pour les cent ans des Brigades du tigre (ancêtre de la PJ), Martine Monteil a fini sa carrière comme préfet de la zone de défense de Paris jusqu’à sa retraite en 2013. Son livre Flic tout simplement, sorti en 2008 aux éditions Michel Lafon, a été adapté par Yves Rénier dans un téléfilm qui fit un carton sur France 2 en 2016, avec Mathilde Seigner comme héroïne.
Par Patricia Tourancheau
Son rôle dans la série.
Fille d’un inspecteur de l’antigang et petite-fille d’un gardien de la paix, Martine Feugas, née en 1950, a attrapé tôt le virus de la police. En 1976, elle a épousé Jocelyn Monteil, rencontré à l’école des commissaires. Flic à 100 %, pur jus du 36, elle a imposé à ses hommes l’appellation de « patron » ou de « madame » et a intégré moult inspectrices dans les services qu’elle a dirigés. Car la pionnière fut la première cheffe d’un commissariat de PJ à Paris, le premier « patron » en tailleur ou jean-baskets de la brigade des stups puis la chef à poigne de la Mondaine en 1989. Élue « femme de l’année » par le magazine Biba en 1990, la commissaire décroche le grade de divisionnaire l’année suivante, croise le fer avec la proxénète « Madame Claude » en 1992, chapeaute la très masculine brigade de répression du banditisme (BRB) en 1994, et atteint le nec plus ultra, la crim’, en 1996. De l’accident mortel de la princesse Lady Di – qui lui attire le surnom de « Mlle Maigret » dans le Times – à la traque du tueur en série Guy Georges, Martine Monteil s’impose au 36 grâce à sa ténacité, son franc-parler, sa rigueur et son autorité naturelle, au point de devenir « patron » du quai des Orfèvres en 2002. Et la voilà bientôt directrice centrale de toute la PJ du pays. Ayant souhaité « bonne chance » à Nicolas Sarkozy aux festivités pour les cent ans des Brigades du tigre (ancêtre de la PJ), Martine Monteil a fini sa carrière comme préfet de la zone de défense de Paris jusqu’à sa retraite en 2013. Son livre Flic tout simplement, sorti en 2008 aux éditions Michel Lafon, a été adapté par Yves Rénier dans un téléfilm qui fit un carton sur France 2 en 2016, avec Mathilde Seigner comme héroïne.
Par Patricia Tourancheau
Un tuyau de cette figure de la rue Saint-Denis a permis d’élucider le meurtre d’une policière.
Au boulot, ils écumaient les bars à hôtesses, les backrooms homos et regardaient des films porno.
Le 36 abrite un curieux musée. On y expose des poils pubiens et des godes antédiluviens.
Martine Monteil, l’ex-boss de la brigade, a arrêté la plus grande maquerelle du XXe siècle.