Chaque jour, des femmes victimes de violences conjugales arrivent à l’Usap. À bout, terrorisées, elles y sont accompagnées.
Son rôle dans la série.
« Nadia, c’est notre rayon de soleil », s’exclame une patiente suivie à l’Usap. Nadia Benikhlef est aide-soignante de formation et est arrivée à l’Usap dans le cadre d’un reclassement. Elle oriente les patients, les rassure, et tient le « cahier de transmission » dans lequel tous les appels sont notés. Les personnes dont les situations ne relèvent pas du psychotraumatisme sont orientées ailleurs. Nadia Benikhlef prépare les groupes de paroles et participe au groupe de peinture. Présente du lundi au vendredi, elle aime préparer du thé à la menthe pour toute l’équipe. Dans la boîte à idées de l’accueil, beaucoup de mots lui sont destinés, comme celui-ci : « Nadia est le premier lien, le premier contact, elle est un maillon essentiel pour avoir accès aux soins. Sans son intermédiaire, l’entrée à l’Usap pourrait être grandement difficile. »
Par Sophie Boutboul