Journal de bord du XIe. Lundi matin, l’école reprend. L’après-midi, François Hollande déclare que la France est en guerre.
Son rôle dans la série.
Nathalie s’est toujours sentie bien dans le quartier. Jusqu’aux attaques de novembre. Costumière pour le théâtre ou le cinéma, elle s’est installée à quelques rues du Bataclan en 1998. Des logements neufs viennent alors d’être livrés, construits sur le site d’une ancienne marbrerie. Elle en sera l’une des nouvelles résidentes. « C’était un quartier central, festif, assez populaire. En face de chez moi, il y avait beaucoup d’ateliers et d’artisans, c’est un quartier qui se boboïse, s’embourgeoise. Des gens que j’aime bien s’en vont, virés financièrement. Ma voisine veut partir à Nantes, car tout est devenu trop cher. » Quand elle est arrivée, elle prenait son café chez Claude, au bistrot d’à côté. Aujourd’hui, à la place, c’est un restau où il faut réserver. Mais ce quartier, c’est son « nid ». Depuis les attentats, elle essaie d’y retrouver ses marques.
Par Charlotte Rotman
Son rôle dans la série.
Nathalie s’est toujours sentie bien dans le quartier. Jusqu’aux attaques de novembre. Costumière pour le théâtre ou le cinéma, elle s’est installée à quelques rues du Bataclan en 1998. Des logements neufs viennent alors d’être livrés, construits sur le site d’une ancienne marbrerie. Elle en sera l’une des nouvelles résidentes. « C’était un quartier central, festif, assez populaire. En face de chez moi, il y avait beaucoup d’ateliers et d’artisans, c’est un quartier qui se boboïse, s’embourgeoise. Des gens que j’aime bien s’en vont, virés financièrement. Ma voisine veut partir à Nantes, car tout est devenu trop cher. » Quand elle est arrivée, elle prenait son café chez Claude, au bistrot d’à côté. Aujourd’hui, à la place, c’est un restau où il faut réserver. Mais ce quartier, c’est son « nid ». Depuis les attentats, elle essaie d’y retrouver ses marques.
Par Charlotte Rotman