Biden autorise l’envoi de missiles sur le territoire russe, Zelensky cajole Trump et les troupes de Moscou avancent. L’Ukraine retient son souffle.
Son rôle dans la série.
L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord est née des débuts de la guerre froide en 1949. Selon le texte du fameux traité, ratifié à l’époque par douze pays dont la France, les membres de l’Otan affirment « leur désir de vivre en paix avec tous les peuples et tous les gouvernements ». Résumé un peu plus cru par Lord Hastings Lionel Ismay, premier secrétaire de l’Otan, du rôle de l’organisation en Europe : « Keep the Soviet Union out, the Americans in, and the Germans down » (« garder l’Union soviétique à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et les Allemands sous tutelle »). Depuis 1949, dix-huit autres pays ont rejoint l’Otan à la faveur d’un élargissement et, singulièrement, d’anciennes républiques soviétiques. L’Ukraine s’est vue refuser son intégration dans l’Otan, mais c’est ce que continue de redouter Vladimir Poutine, qui y voit une implantation américaine aux portes de la Russie. Le traité précise dans son article 5 que « les parties conviennent qu’une attaque armée contre l’une ou plusieurs d’entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties ».
Biden autorise l’envoi de missiles sur le territoire russe, Zelensky cajole Trump et les troupes de Moscou avancent. L’Ukraine retient son souffle.
Épuisement, situation militaire et pression internationale : le président ukrainien semble envisager un cessez-le-feu négocié plutôt qu’une victoire.
Érigé en symbole de la résistance du pays, cet engin agile mais fragile est devenu, face au manque de munitions, l’arme de la dernière chance.
Débutée en juin, l’opération n’a pas renversé le cours du conflit. Parce qu’elle répondait dès l’origine au souhait des Occidentaux plus que de Kyiv…