Info « Les Jours ». Le géant français a mené un test de reconnaissance faciale inédit lors de l’édition 2020, notamment sur des arbitres.
Son rôle dans la série.
Brillant, lisse et discret, le président-directeur général de Thalès ressemble à son groupe. L’enfant du XVe arrondissement de Paris coche toutes les cases de l’aristocratie républicaine : lycée privée catholique, grande prépa à Versailles puis Polytechnique et les Mines. Passé par le cabinet du secrétaire à l’industrie Christian Pierret sous le gouvernement Jospin, il rentre à Thales en 2002 pour ne plus jamais la quitter. Devenu PDG en 2014, le discret patron de 50 ans se construit peu à peu une belle réputation. Son objectif ? Faire de Thales une entreprise 2.0 à grand coup de big data. Son plus beau coup d’éclat ? Le rachat du spécialiste de l’identité biométrique Gemalto, propulsant Thales leader mondial du marché. Son talent ? Faire oublier, avec de beaux discours, que son entreprise vend avant tout des armes.
Info « Les Jours ». Le géant français a mené un test de reconnaissance faciale inédit lors de l’édition 2020, notamment sur des arbitres.
Pour vendre ses systèmes de surveillance aux confins de l’UE, le géant use de son influence. Indirectement, discrètement, efficacement.
De Calais à Algésiras, l’entreprise met ses technologies au service de la politique antimigratoire de l’Europe, contre de juteux contrats.
Pandémie, loi « sécurité globale », JO de 2024… Pour devenir un leader de la reconnaissance faciale, toutes les occasions sont bonnes.