Bernard Squarcini mis en examen, Christian Flaesh en garde à vue… Les ex-grands flics de droite sont en mauvaise passe.
Son rôle dans la série.
Fils d’un jeune chef de la Résistance en Bretagne, Patrick Riou, né en 1946, est l’aîné de huit enfants, élevés à la dure. Après le lycée Hector-Berlioz de Vincennes, il travaille comme pion pour financer ses études de droit. À la fois « rigoriste et souple », Patrick Riou hésite entre deux « métiers d’autorité » pour surmonter sa timidité : magistrat ou policier. Ce sera commissaire, en PJ à Paris. Rapidement intronisé au 36, Patrick Riou officie comme adjoint à la « Mondaine » en 1980, chef de la section antiterroriste de la crim’ en 1983 puis numéro 1 de la brigade des stupéfiants en 1987. Enfin patron de la brigade criminelle en 1989, ce pince-sans-rire au look british rencontre Gainsbourg qu’il accueille dans le mythique bureau 315. Sous-directeur des affaires économiques et financières de la PJ de Paris en 1993, Patrick Riou, qui entretient des relations de confiance avec les magistrats, n’est pas toujours dans les petits papiers du Préfet de police. Pour n’avoir pas prévenu sa hiérarchie de la perquisition avec un juge chez le ministre de la Coopération Michel Roussin dans l’affaire des HLM de Paris, le voilà expédié en 1995 par son ministre Charles Pasqua dans un placard à la direction de la police nationale. Mais le voilà qui en ressort en 1997 pour diriger le 36 quai des Orfèvres puis, deux ans plus tard, toute la PJ en France. Jusqu’à l’arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur qui l’expédie en 2002 à l’IGPN, la police des polices. Retraité depuis 2009, Patrick Riou a publié un livre, Ma vie à la crim’ (Éditions Jacob-Duvernet, 2011) et s’occupe de ses petits-enfants.
Par Patricia Tourancheau
Son rôle dans la série.
Fils d’un jeune chef de la Résistance en Bretagne, Patrick Riou, né en 1946, est l’aîné de huit enfants, élevés à la dure. Après le lycée Hector-Berlioz de Vincennes, il travaille comme pion pour financer ses études de droit. À la fois « rigoriste et souple », Patrick Riou hésite entre deux « métiers d’autorité » pour surmonter sa timidité : magistrat ou policier. Ce sera commissaire, en PJ à Paris. Rapidement intronisé au 36, Patrick Riou officie comme adjoint à la « Mondaine » en 1980, chef de la section antiterroriste de la crim’ en 1983 puis numéro 1 de la brigade des stupéfiants en 1987. Enfin patron de la brigade criminelle en 1989, ce pince-sans-rire au look british rencontre Gainsbourg qu’il accueille dans le mythique bureau 315. Sous-directeur des affaires économiques et financières de la PJ de Paris en 1993, Patrick Riou, qui entretient des relations de confiance avec les magistrats, n’est pas toujours dans les petits papiers du Préfet de police. Pour n’avoir pas prévenu sa hiérarchie de la perquisition avec un juge chez le ministre de la Coopération Michel Roussin dans l’affaire des HLM de Paris, le voilà expédié en 1995 par son ministre Charles Pasqua dans un placard à la direction de la police nationale. Mais le voilà qui en ressort en 1997 pour diriger le 36 quai des Orfèvres puis, deux ans plus tard, toute la PJ en France. Jusqu’à l’arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur qui l’expédie en 2002 à l’IGPN, la police des polices. Retraité depuis 2009, Patrick Riou a publié un livre, Ma vie à la crim’ (Éditions Jacob-Duvernet, 2011) et s’occupe de ses petits-enfants.
Par Patricia Tourancheau
Bernard Squarcini mis en examen, Christian Flaesh en garde à vue… Les ex-grands flics de droite sont en mauvaise passe.
Un tuyau de cette figure de la rue Saint-Denis a permis d’élucider le meurtre d’une policière.
Flic d’abord. Martine Monteil a été la première cheffe du 36, sans avoir « le mot “féministe” tatoué sur le front ».
Patrick Riou, l’ex-patron de la crim’, raffolait des affaires sensibles, mais pas des pressions politiques.
L’ex-boss de la crim’ a été marqué par son premier meurtre. Et par ses dix ans au cœur d’un service à part au 36.