Catholique revendiqué, le candidat à la présidence des Républicains manie le sabre avec l’islam et caresse le goupillon.
Son rôle dans la série.
Après Collomb et Wauquiez, Philippe – alias Monseigneur – Barbarin, 67 ans, est sûrement l’une des figures les plus emblématiques de Lyon. En 2015, Lyon Mag le consacre « Lyonnais de l’année ». On le disait même, un temps, « papable ». Décrit comme un homme brillant mais clivant, le cardinal est partout, auprès des chrétiens d’Irak exilés, défilant dans les rangs de la Manif pour tous ou officiant au vœu des échevins, chaque 8 septembre, pour bénir la bonne ville de Lyon. Depuis janvier 2016, Barbarin est sous les feux des projecteurs pour des raisons bien plus sombres. Il est accusé de ne pas avoir dénoncé des affaires d’agressions sexuelles au sein de son diocèse, comme l’ont révélé Mediapart et les auteurs de La mécanique du silence (JC Lattès, 2017). En septembre 2017, des victimes de l’association La Parole libérée ont engagé une nouvelle procédure pour le citer à comparaître devant la justice des hommes.
Par We Report