Ex-communistes, fidèles Insoumis, adeptes du « dégagisme »… À Marseille, ils font cause commune, malgré les frictions.
Son rôle dans la série.
Théo, 21 ans, ne pensait jamais s’engager en politique. Il trouvait les partis bien trop hiérarchisés pour lui. Il vient d’un village alsacien. Sa mère, qui travaille dans une crèche, et son père, éducateur spécialisé, ont toujours voté « à gauche ou écologiste » mais n’ont jamais avoir voulu s’engager, s’encarter. Il fallait que La France insoumise lui paraisse différente, appuyée sur « les initiatives citoyennes » pour qu’il décide, en avril 2017, de monter un « groupe d’appui local ». Il y consacre désormais une partie de son temps, tout en préparant une licence en science et humanité qui « aborde les problématiques du XXIe siècle de façon transdisciplinaire ». Il aimerait travailler dans l’agroécologie.
Par Olivier Bertrand