Il est danois comme le vainqueur du Tour de France Jonas Vingegaard. Mais Michael Mørkøv a fini bon dernier, juste devant la voiture-balai.
Son rôle dans la série.
La camionnette ferme la marche du Tour de France, suivant le dernier coureur encore en lice, parfois avec plus de 45 minutes de retard sur les premiers. La voiture-balai, connue aussi comme « camion-balai », est inaugurée en 1910 pour « balayer » les tricheurs, qui avaient coutume de rallier l’arrivée en train… Depuis, elle balaye aussi les fatigués, les blessés, les malades. Sitôt installé sur la banquette, le coureur est considéré comme ayant abandonné. Autrefois plein à craquer les jours de canicule, d’orage ou de montagne excessivement hostile, le « balai » est toujours magique. Quoi que les concurrents préfèrent aujourd’hui se réfugier dans les voitures de leurs équipes, derrière des vitres teintées. Le « balai » reste « un lieu d’humanité », selon Patrick Lauret, qui pilota le fourgon en 1995 et 1996.
Il est danois comme le vainqueur du Tour de France Jonas Vingegaard. Mais Michael Mørkøv a fini bon dernier, juste devant la voiture-balai.
Depuis une chute, le coureur traîne son corps meurtri. Les médecins lui ont dit de grimper dans la voiture-balai ; son courage l’en empêche.
L’étape Vulcania-Issoire comme vous ne l’avez jamais vue : depuis la banquette arrière de la voiture-balai avec « Les Jours ».
S’accrocher aux voitures, ça évite aux mauvais grimpeurs l’élimination. Après, c’est une affaire de morale. Et de commissaires dans les buissons.