Corentin : Aujourd’hui, Pierre-Alexandre Rouillon de Gamekult vient nous faire sa toute dernière chronique, en forme de gros câlin. Salut Pierre-Alexandre, dans mes bras !
Pierre-Alexandre :
Mais ouiiiiiii ! Et coucou mon Corentin, en effet aujourd’hui c’est ma toute dernière chronique pour les Croissants et je suis évidemment un peu triste. Mais comme il s’agit de ne pas se laisser abattre, j’ai voulu proposer à notre adorable auditoire une petite liste de jeux feel-good
en cas de coup dur comme par exemple l’arrêt inopiné d’une application de matinale radio pleine de gens doux et délicieux. Et comme toujours, ça sera une liste un peu foutraque et sans grande direction mais pleine d’amour ❤
Et on va commencer par le papa, le roi, L’EMPEREUR des jeux qui remontent le moral avec, évidemment, Undertale
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Toujours aussi rétro, moderne, drôle, touchant et original, Undertale est à mettre entre TOUTES les mains. Si vous sortez d’une grotte ou d’une faille spatio-temporelle, c’est un jeu de rôle doté d’une écriture sensationnelle qui arrivera à déclencher au moins un rire toutes les trois minutes, avec un gameplay simple mais super malin et des idées dans tous les sens. C’est dispo à peu près partout, foncez si c’est pas déjà fait
C : Après dans le même genre tu me parlais de Pikuniku aussi ?
P : Peut-être pas dans le même genre puisque c’est plus un jeu d’aventure, mais ils partagent la même tendresse pour l’humour absurde et bienveillant, ouais. Lui aussi c’est un petit bonbon sucré tout doux qu’on ne peut que conseiller.
Après si vous voulez juste les couleurs mais pas les blagues, je suis obligé de vous emmener vers l’île chamarrée de The Witness, clairement au panthéon des jeux de réflexion sortis sur cette génération. C’est beau, c’est calme, c’est intelligent et ça peut faire de jolies vacances virtuelles à peu de frais.
C : D’ailleurs, en parlant de vacances, le prochain jeu aussi permet de voyager, si je ne me trompe pas.
P : Ah ben tu m’étonnes ! On va même pas mal changer d’échelle avec Outer Wilds
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Développé par le studio Mobius Digital (fondé par Masi Oka, l’acteur principal de la série Heroes), Outer Wilds est un peu l’anti No Man’s Sky. Là où le jeu de Hello Games nous proposait de visiter des quintillions de bazilliards de galaxies grâce à la génération procédurale, celui de Mobius Digital nous propose de visiter un simple système solaire, mais fabriqué à la main avec amour et cohérence.
Et il y a quelque chose de magique, à essayer de découvrir et comprendre le fonctionnement de chaque planète, sur les traces des vestiges d’une civilisation avec notre petit vaisseau bringuebalant.
Alors j’ai encore peu joué à sa version finale mais je lui suis de très près depuis 2014 et je peux déjà vous dire qu’il aura une place très particulière dans mon coeur quand il faudra compter les points en fin d’année.
C : Bon ok, Outer Wilds, d’accord, mais tu dois bien avoir d’autres références dans ta besace !
P : Mais évidemment Corentin, pour qui tu me prends ?
Pour ceux qui voudraient juste se balader dans de grands espaces et auraient une PlayStation 4, je peux par exemple conseiller le Spider-Man de chez Insomniac Games, avec son gameplay très classique pour se vider la tête, et des déplacements super agréables et grisants.
C : Mais si j’ai pas de PlayStation 4 ?
P : Ah ben là j’ai une alternative sur Xbox One et PC, sauf qu’on enlève la baston et qu’on agrandit largement le terrain de jeu avec la série des Forza horizon
C : Mais y a absolument aucun rapport, là ?
P : Peut-être, mais je fais ce que je veux :3
Et pour continuer, s’il ne fallait en citer qu’un ça serait peut-être lui, ne serait-ce que parce qu’il colle thématiquement à notre chronique d’aujourd’hui : Celeste
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A peu près aussi bruyant qu’Undertale à sa sortie, Celeste est un jeu de plateforme difficile et il est pourtant d’une bienveillance indescriptible.
Intelligent sans être pédant, Difficile mais jamais injuste, accompagné par des couleurs superbes, une bande-son à pleurer et - je me répète mais - une thématique très émouvante, qui n’est pas sans rappeler celle de Journey.
Et s’il fallait terminer, je citerais forcément Slay the Spire, qui permet de faire passer les heures à la vitesse de la lumière - et qui vient d’arriver sur Switch quel bonheur mes aïeux !
Mais également mon jeu doudou, celui qui parlera à une frange très particulière de joueurs, qui trouveront de la nostalgie dans les mêmes recoins sombres que moi : Sonic Mania.
Parce que jusqu’à preuve du contraire, c’est l’un des come back rétro les plus réussis, avec un incroyable respect de ses fans du début à la fin.
Et puis en vérité, il n’y a pas de jeu feel-good magique qui redémarre les mobylettes et fait revenir l’être aimé. Le jeu qui vous met du baume au coeur pourra être Minecraft, Doom 2016, Mortal Kombat ou Super Meat Boy, ce qu’il compte c’est qu’il vous fasse du bien ❤
C : Et bien désolé, mais en vrai c’est moi qui vais terminer ! Pranque, Pierre Alexandre !! Car moi aussi j’ai un jeu feel-good à proposer. Un jeu de plateforme aventure en l’occurrence.
Ça s’appelle Wandersong, et on y incarne un petit barde à qui l’on confie une tâche incroyable : sauver un monde en pleine décrépitude cosmique par le seul pouvoir de de la musique, du chant et de la bonne humeur.
Les personnages principaux sont extrêmement attachants sans être plats, le gameplay qui se focalise principalement sur la musique fonctionne bien. Et si les phases de plateformes ne sont clairement pas le point fort du titre, c’est contrebalancé par une bande son aux petits oignons, un scénario taffé et intelligent, des dialogues très bien écrits et un rythme général extrêmement maîtrisé. Tu sais Pierre Alexandre, c’est ce genre de jeu, quand tu l’as fini, tu es un peu triste parce que tu laisses derrière toi dès personnages avec qui tu as passé des super moments.
Bref, Wandersong, c’était ma petite reco perso !
Pour le reste, merci Pierre-Alexandre ! Pour une fois on ne va pas rappeler les plate-formes et les prix des jeux cités, mais vous pourrez les réentendre dans le Brunch !
Encore merci Pierre-Alexandre
P : Merci à vous chef ❤
Avec ces jeux qui remontent le moral : pad quartier pour la morosité !
Voilà des jeux vidéo que Pierre-Alexandre Rouillon de « Gamekult » a aimés, car ce sont des jeux qui mettent du baume au cœur. Et, je ne sais pas, si jamais dans votre vie, une mauvaise nouvelle devait vous donner le cafard, peut-être que l’un de ces titres pourrait se révéler utile !
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