Corentin : Aujourd’hui, Pierre-Alexandre Rouillon de Canard PC va une fois de plus nous parler d’amour. Bonjour Pierre-Alexandre, c’est un jour un peu spécial pour toi non ?
Pierre-Alexandre : Bonjour Corentin !
Alors oui, il est temps pour moi de vous présenter l’amour de ma vie, un peu comme on présente son copain ou sa copine à sa famille pour Noël.
Depuis plus de huit ans, je vis une aventure passionnelle, brûlante et fiévreuse avec la série Bayonetta.
C : Tu sais, on va vraiment finir par croire que tu utilises les Croissants pour uniquement nous parler de tes jeux préférés, hein !
P-A : Ah mais alors là désolé mon bon monsieur, mais j’y peux rien si mes goûts délicats et raffinés sont rattrapés par l’actu brûlante et que l’annonce de Bayonetta 3 sur Switch, en plus de m’emplir de joie, est précédée d’une réédition des deux premiers épisodes !
C : Bon ok, donc tu as joué à Bayonetta sur Switch et tu es très content c’est ça ?
P-A : Oui, oui, triple oui, mais ça n’est pas le sujet principal de cette chronique. Aujourd’hui, je veux t’expliquer à toi et à nos auditeurs pourquoi Bayonetta est un des meilleurs jeux de sa génération et pourquoi il mérite que vous le découvriez, que ce soit sur Xbox 360, Playstation 3, Wii U, PC ou Switch.
Il faut savoir que, sur tous les jeux sortis pendant la période PS3/360, j’en juge deux capables de mériter un 10/10 : Super Meat Boy et Bayonetta.
Ces deux jeux ont, chacun à leur manière, transcendé leur condition en devenant automatiquement le mètre étalon de leur genre.
Super Meat Boy voulait pasticher Super Mario Bros et est finalement devenu son plus beau concurrent, eh bien Bayonetta fait la même chose avec les beat’em all 3D à la Devil May Cry.
C : Mon cher Pierre-Alexandre, on a compris que tu aimais ce jeu très fort, mais l’heure tourne et j’aimerais bien que tu nous expliques pourquoi !
P-A : Désolé Corentin, je perds toute notion du temps quand j’ai des papillons dans le ventre.
[MUSIQUE] Bayonetta - The Gates of Hell
Si Bayonetta est un jeu qui m’a tant marqué, c’est parce qu’il a digéré une décennie de jeux d’action et l’a régurgité sous sa forme la plus pure, la plus généreuse et la plus décomplexée.
Et c’est l’occasion idéale pour faire la connaissance de Bayonetta, une sorcière héritière des pouvoirs de l’Umbra, qui va entrer en guerre contre les sages de Lumen.
En gros, on joue une méchante démone qui va défoncer des anges et toutes sortes de créatures célestes.
C : Et si je ne me trompe pas, elle a un équipement un peu particulier...
En effet, puisqu’elle va démarrer l’aventure avec une paire de revolvers dans ses mains et une autre accrochée à ses chaussures. On pourra donc régulièrement la voir faire le poirier, sur les mains, pendant que ses pieds mitraillent ses adversaires.
Et très vite, on va débloquer de nouvelles armes, qui sont un peu le nerf de la guerre entre l’enfer et le paradis
Ca commence gentiment avec un katana ou des fusils à pompe à s’accrocher aux pieds mais en fouillant les niveaux avec un peu de curiosité, on pourra trouver un arsenal un peu plus atypique.
T’as envie d’exploser des chérubins géants avec un fouet géant ? Avec des griffes chargées en feu et en électricité ? Ou tu préfères peut-être t’équiper d’une paire de patins à glace qui s’appellent Odette ou d’un lance-roquette possédé par l’âme d’un vétéran de la guerre du Vietnam ?
C : Allez, va pour Odette ! Mais rassure-moi, la qualité de Bayonetta ne tient pas juste dans ses armes délirantes, quand même ?
P-A : Bien sûr que non ! Ce qui fait de Bayonetta un jeu unique et brillant, en dehors de son univers rococo et de ses excentricités, c’est la qualité de ses combats. Chaque nouvelle arme est l’occasion de découvrir un nombre incalculable de coups spéciaux et de combos, les adversaires sont plutôt variés, avec des attaques différentes et lisibles.
Et en esquivant les attaques ennemies au dernier moment, on peut entrer en Witch Time, un ralenti qui permet de fesser ses adversaires encore plus fort et de se sentir quand même sacrément balèze.
Et puis il y a les boss. RAHHHHH LES BOSS.
[MUSIQUE] Bayonetta - Let’s dance Boys!
Leur design est génial et ils sont souvent gigantesques et terrifiants, ce qui rend leurs défaites encore plus satisfaisantes.
D’ailleurs, c’est un peu tout le jeu qui est au diapason. Plus on avance dans l’aventure, plus ça va devenir débile et gargantuesque.
La taille des boss, la folie des situations, les dialogues débiles, souvent réhaussés par une bande-son pop mielleuse… Tout ça fait de Bayonetta un énorme bonbon, toujours plus gros, toujours plus sucré, qu’on déguste avec plaisir pendant des heures.
Et le deuxième épisode corrige pas mal de petits défauts du premier mais m’a toujours eu l’air un peu moins fou et un peu moins bien rythmé. Pas de panique, hein, ça reste absolument grandiose mais je garde une petite préférence pour le premier
C : Bon ok tu m’as convaincu. Mais du coup, je les achète sur Switch ou pas ?
P-A : Oh tu peux y aller les yeux fermés ! Les portages sont très propres, et m’ont eu l’air parfaitement fluides. J’aurais peut-être une petite réserve sur le bouton d’esquive qui m’a donné quelques soucis au début du jeu mais j’ai vite appris à m’y faire.
Mais à part ce détail, je ne peux que vous conseiller de découvrir ou redécouvrir ces deux jeux fantastiques qui, malgré le passage du temps, ont gardé leur fougue et leur fureur intactes.
Et si votre compte en banque fait la tête et que vous voulez juste découvrir le premier sans avoir à acheter le 2, il est à 20€ sur Steam
C : Voila de quoi réviser en attendant le 3e volet qui, comme tu l’as précisé, vient tout juste d’être annoncé. Bayonetta 2 (avec le 1 inclus) c’est sur Switch, c’est développé par Platinum Games et édité par Nintendo. Merci beaucoup Pierre-Alexandre et à bientôt !
« Bayonetta » : la reine des balles
Le saviez-vous ? Sur son temps libre, Pierre-Alexandre Rouillon de « Canard PC » va de porte en porte avec son col romain pour prêcher la bonne parole : « Bonjour ! Avez-vous cinq minutes à me consacrer pour parler de notre maîtresse et sauveuse Bayonetta ? » Eh bien, devinez quoi ? Aujourd’hui, il a frappé à la porte des « Croissants « !
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