Corentin : Aujourd’hui, Pierre-Alexandre Rouillon de Gamekult va lâcher un peu ses claviers, ses manettes et ses souris pour aller renouer avec la nature. Bonjour Pierre-Alexandre !
Pierre-Alexandre : Salut Corentin !
Je me suis dit qu’avec le beau temps on allait un peu s’aérer la tête et, en effet, se rapprocher de Mère Nature.
Je veux te parler de forêts broussailleuses, de canyons désertiques et de landes verdoyantes !
Mais je veux aussi te parler de pignons, de chaînes, de roues et de guidons puisqu’on va quand même causer jeu vidéo avec Descenders.
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C : Ah tu m’as fait peur j’ai cru que tu étais vraiment sorti de chez toi cette fois
P-A : Que nenni ! Mais j’ai vu de très joli paysages dans Descenders, le jeu de VTT du studio RageSquid, des hollandais déjà responsables d’un petit jeu qui s’appelait Action Henk.
Mais avec Descenders, le studio prend du galon et développe son premier “gros” jeu, avec une jolie 3D fouillée, toute pleine de shaders et d’effets qui en jettent, en accès anticipé sur Steam depuis le début de l’année
C : Pour nos auditeurs qui ne le sauraient pas, on peut rappeler que l’accès anticipé, c’est la possibilité d’acheter un jeu avant sa sortie officielle, parfois très longtemps à l’avance et souvent un peu moins cher. Mais du coup, pourquoi tu veux nous en parler de ton jeu de VTT pas fini ?
P-A : Ben déjà parce que j’y joue depuis quelques mois sans discontinuer et que je le trouvais déjà tout à fait sympathique,
Mais, surtout, parce qu’il vient de recevoir une mise à jour qui répare de nombreux petits défauts et le rend de plus en plus fréquentable. Mais reprenons du début
C : S’il te plaît
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P-A : Dans Descenders, on enfourche son petit vélo et on enchaîne des descentes générées procéduralement. Le but premier est plutôt simple puisque c’est de franchir la ligne d’arrivée. Pas d’adversaires, pas de classements, juste un cycliste face à la nature.
Le truc, c’est que tu as un nombre de vies limité et que tu en perds une à chaque chute (voir deux pour les chutes les plus violentes)
Et le seul moyen de récupérer des vies, c’est de remplir un objectif tiré aléatoirement avant chaque descente.
Faire deux backflips, frôler trois obstacles, finir la descente sans lâcher l’accélérateur ou sans toucher au frein… il y en a un petit paquet et elles ajoutent pas mal de piment à l’exercice, notamment quand il faut atteindre les 75km/h en slalomant entre des arbres.
C : Bon ok mais il a quoi de si excitant ton jeu ?
P-A : Eh ben dans l’absolu pas grand chose en fait, mais tout ce qu’il fait, il le fait BIEN.
Les sensations de pilotage sont impeccables, avec trois vues très dynamiques
dont une vue à la première personne super grisante
Les quatre environnements (plaines/forêt/canyon et montagne) sont jolis comme tout, avec quelques chouettes effets visuels et des petites surprises comme des changements de météo ou des éclairages très soignés
Et globalement, je sais pas trop comment le dire, mais c’est un jeu d’arcade sans prétention, qui détend parfaitement quand on veut juste prendre une vingtaine de minutes pour descendre des épingles et faire des figures en l’air.
Sa maniabilité et ses sensations font vraiment la majeure partie du boulot, c’est tout simplement un jeu AGRÉABLE, qui a le don de me détendre dès que je le lance.
C : Bon ok, et cette fameuse mise à jour dont tu parlais au début, qu’est-ce qu’elle ajoute au jeu ?
P-A : Alors c’est la mise à jour ROGUE-BIKE (on ne rigole pas) et, comme son nom l’indique, elle calque sa structure sur de nombreux rogue-lite comme FTL.
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Chacun des quatre environnements te montre une grande carte avec une multitude de petits nodes dessus. Et chacun de ces nodes représente un circuit à dévaler.
Le but c’est d’aller de node en node pour atteindre le circuit “boss”, qui permet d’accéder à l’environnement suivant.
Et au fil de ta progression, tu vas débloquer des petits bonus comme avoir des virages moins serrés, perdre moins de vitesse en hors-piste ou baisser le nombre d’obstacles.
Et tu pourra aussi trouver des épreuves spéciales comme des courses sponsorisées avec des objectifs précis ou bien une piste qui va te forcer à jouer en vue à la première personne pour doubler ton expérience.
C : Ah oui ok, ils se sont quand même creusés la tête pour offrir un jeu un peu original
P-A : Carrément !
Et puis pour le moment, les développeurs font un suivi remarquable sur le jeu.
Ils sont à l’écoute des joueurs, la plupart de leurs mises à jour sont pertinentes et on sent qu’ils prennent autant de plaisir à y jouer qu’à le développer.
Le titre est donc déjà disponible en accès anticipé sur Steam mais également sur Xbox Game Preview, le service similaire de la console de Microsoft.
A choisir, je vous conseillerais quand même d’attendre la sortie officielle, d’autant plus que je crois que le studio aimerait bien porter le bestiau sur Switch et que, vu le format et la structure du jeu, ça me semblerait être la plateforme idéale.
C : Eh bien merci beaucoup Pierre-Alexandre ! Descenders c’est développé par Rage Squid, et c’est disponible en accès anticipé sur PC et Xbox One pour un peu plus de 20 euros. A bientôt !
« Descenders » : peace & vélo
Vous avez envie de vivre le frisson des sports extrêmes à deux roues sans avoir à sortir de chez vous dans un jeu garanti sans prise de tête ? Pierre-Alexandre Rouillon de « Gamekult » a la solution et elle s’appelle « Descenders ». Faites-lui confiance, la légende raconte que cet homme au gout sûr, n’aime ni sortir, ni la nature.
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