La plupart des enfants portent le nom de leur père, quand bien même celui-ci ne les élève pas au quotidien, n’a pas leur garde, ce qui place parfois les mères dans des situations délicates. Chez le médecin ou à l’école, on leur demande régulièrement de prouver leur statut. Au moment de partir en vacances à l’étranger, Charlotte s’est même retrouvée coincée à la douane avec ses deux enfants. Si certaines mères sont simplement exaspérées, pour d’autres, c’est la source d’un mal-être profond. Lassée d’avoir à expliquer qu’elle était bien la mère de ses enfants, Marine Gatineau-Dupré a fondé le collectif « Porte mon nom », à l’initiative de la récente loi permettant le changement de nom.

« Qu’on arrête de me prendre pour une kidnappeuse d’enfants »
Podcast. Charlotte et Marine élèvent au quotidien leurs enfants, mais ceux-ci portent le nom de leurs pères. Une situation souvent pénible, parfois invivable.
Son
Pauline Paillassa
Illustration
Jérémie Luciani
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18:08