Depuis 2005, une mère peut transmettre son nom à ses enfants en France. Pourtant, dans la pratique, le nom du père reste encore très majoritaire. Pour Virginie Descoutures, sociologue spécialiste des questions de genre, la persistance du nom des hommes n’a rien d’anodin et démontre bien la force du patriarcat. Le nom de famille n’est pas symbolique, pas accessoire, mais bien matériel, analyse la chercheuse. Marie Le Clainche-Piel, elle, cherche à renouer avec son héritage maternel et s’interroge sur le fait de conserver le nom de son père violent, qui est et restera celui de sa sœur décédée.

« Pourquoi ce nom avec lequel on est nées, c’est un nom transitoire ? »
Podcast. Malgré la légalisation du double nom, le patronyme transmis aux enfants reste celui des hommes. Comment, en tant que femme, avoir un nom à soi ?
Son
Pauline Paillassa
Illustration
Jérémie Luciani
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