Porter un nom, c’est faire partie d’un groupe. En être privé, c’est s’en trouver exclu. En France, les enfants morts in utero figurent sur le livret de famille, mais ne portent pas de patronyme. Julie et Édouard sont les parents de jumelles, Gaïa et Adélie. Gaïa, décédée avant la naissance, ne peut donc pas porter leur nom de famille. Une douleur qui vient s’ajouter au traumatisme du deuil périnatal. Mais grâce à une nouvelle loi, cette situation va pouvoir changer.
« On ne peut pas enterrer notre fille parce qu’elle n’a pas notre nom ? »
Podcast. En France, les enfants morts in utero peuvent figurer sur le livret de famille, mais sans patronyme. Comme Gaïa, une des jumelles de Julie et Édouard.
Son
Pauline Paillassa
Illustration
Jérémie Luciani
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15:27