Ces deux Sénégalais ont pris la mer, bravé la mort pour atteindre les Canaries. Au bout de la route, peut-être, un travail sur le continent.
Ces deux Sénégalais ont pris la mer, bravé la mort pour atteindre les Canaries. Au bout de la route, peut-être, un travail sur le continent.
Depuis fin 2020, les sauveteurs en mer des Canaries secourent toujours plus de pirogues. À bord, tous les migrants n’ont pas survécu.
Les migrants sénégalais voient les îles comme une étape, leur porte d’entrée en Europe. Mais elles sont souvent une prison à ciel ouvert.
Ibrahima, taxi, connaît la précarité des immigrés en Europe : ses frères et sœur ont pris la mer. Son avenir à lui est au Sénégal.
Doudou Faye vivait près d’un centre de formation rutilant, mais réservé à quelques élus. Il est mort sur la route de son rêve européen.
Le poisson se raréfie ? Ces pêcheurs sénégalais ont d’eux-mêmes réduit leurs prises. Pour leur futur et pour empêcher les départs.
Comme beaucoup de Sénégalais, le fils de Seynabou Dieng rêvait d’une vie meilleure en Europe. Il est parti, mais la réalité l’a rattrapé.
Pendant que les pêcheurs de ce port du Sénégal prennent la mer pour rejoindre l’Europe, les femmes tentent de vivre du poisson.
Comme tant de Sénégalais, Lémou Ndiaye a pris une pirogue pour les Canaries. Mais ça ne s’est pas passé comme il l’avait rêvé.
Dans ce port du Sénégal, l’activité n’est plus rentable. Alors les fils montent sur des pirogues pour les Canaries. Comme Doudou Faye…