La première femme secrétaire générale de la CGT veut porter l’égalité femmes-hommes au cœur des luttes syndicales.
Elle a commencé les deux pieds dans le plat, par une enquête sur le harcèlement sexuel des avocates, à Paris, pour Le Monde. Cette Lyonnaise d’origine, qui s’est perdue dans des études littéraires et d’histoire de l’art, s’est réveillée un beau matin au milieu de Cotonou, au Bénin. Un an passé à écrire des piges pour Le Monde Afrique et réaliser des émissions à l’ORTB (Office de radiodiffusion et télévision du Bénin), et voilà une journaliste woke par excellence. Désormais à Ouest-France, elle a troqué le combo stylo-carnet-appareil photo pour les lunettes anti-lumière bleue et la souris ergonomique, nécessaires à tout SR (secrétaire de rédaction) qui se respecte. Mais pour un temps seulement. Sa première obsession avec Les Jours s’est concentrée sur la première femme élue à la tête de la CGT, Sophie Binet. Un travail à huit mains, en trois épisodes.
La première femme secrétaire générale de la CGT veut porter l’égalité femmes-hommes au cœur des luttes syndicales.
Oratrice née, la syndicaliste étudiante a mené la bataille contre le CPE et s’est accrochée avec Sarkozy. Un parcours rectiligne… ou presque.