En avril, Laureen a été entendue par l’ordre des médecins en présence de la gynécologue qu’elle accuse de l’avoir violée. Un calvaire.
En stage aux Jours pendant la campagne présidentielle de 2022, j’ai raconté celles et ceux qui se mobilisent contre l’extrême droite dans la série Les antifas contre-attaquent. Deux ans, un reportage au Liban et un diplôme plus tard, je suis aujourd’hui journaliste indépendante. Quand je ne couvre pas l’actu occitane pour France 3 Montpellier, je m’intéresse aux histoires de vie des exilés, au rapport entre le suicide et la presse, à l’inceste entre mineurs ou à l’impact d’Alzheimer sur les aidants familiaux. Après le viol, ma deuxième série pour Les Jours, coécrite avec Louise Vallée, questionne la prise en charge gynécologique des victimes de violences sexuelles.
En avril, Laureen a été entendue par l’ordre des médecins en présence de la gynécologue qu’elle accuse de l’avoir violée. Un calvaire.
Parcours de PMA, retour chez le gynécologue… Après des violences sexuelles, le rapport des victimes à la médecine de l’intime est bouleversé.
Après un viol, l’examen médico-légal peut être vécu comme un traumatisme de plus par les femmes. Les actes et les mots des médecins sont décisifs.
Des unités médico-judiciaires aux salles d’accouchement, « Les Jours » enquêtent sur la prise en charge gynécologique des victimes de viols.
Les militantes féministes ont investi le combat anticapitaliste, antiraciste – et parfois viriliste – des antifas. Avec force et rage.
De l’anticapitalisme à la lutte climatique, la mouvance autonome conserve le même credo : les vraies batailles se gagnent dans la rue.
Négligé par les candidats, le monde agricole, dont le vote s’est déplacé de Valérie Pécresse à Emmanuel Macron, a des revendications.
Vote blanc, Macron ou avec ses pieds ? Les militants sont divisés en trois tiers. Les simples électeurs, eux, ont aussi l’option Le Pen…
Après l’horreur de Boutcha vient le temps de l’enquête. Un travail long et minutieux, explique le colonel Éric Emeraux. Entretien.
Souvent, les antifascistes ne votent pas. Mais dimanche, ceux interrogés par « Les Jours » feront une exception. Et choisiront Mélenchon.
Le groupe lyonnais risque la dissolution, Gérald Darmanin invoquant des textes destinés à lutter contre l’ultraviolence… d’extrême droite.
Depuis 2018, la Jeune garde combat les groupuscules d’extrême droite dans leur bastion historique. Et donne un nouveau souffle à la lutte.