
Les militantes féministes ont investi le combat anticapitaliste, antiraciste – et parfois viriliste – des antifas. Avec force et rage.
Comme les hobbits du Seigneur des anneaux, j’ai grandi dans une (Franche-) Comté. La région, toute aussi délicieuse que son fromage, n’apparaît que dans les pages faits divers des journaux nationaux. Après le gouffre entre Paris et sa « province », j’ai expérimenté celui qui sépare mes études, à Sciences-Po, de mon engagement associatif pour les exilés. Puis un échange universitaire à Rio ayant confirmé mon attrait pour les sujets internationaux, me voilà aujourd’hui apprentie journaliste qui veut écrire sur à peu près tout, à condition d’avoir du temps pour bien le faire. En stage aux Jours pendant la campagne présidentielle, j’ai voulu, avec la série Les antifas contre-attaquent, raconter celles et ceux qui se mobilisent contre l’extrême droite.
Les militantes féministes ont investi le combat anticapitaliste, antiraciste – et parfois viriliste – des antifas. Avec force et rage.
De l’anticapitalisme à la lutte climatique, la mouvance autonome conserve le même credo : les vraies batailles se gagnent dans la rue.
Négligé par les candidats, le monde agricole, dont le vote s’est déplacé de Valérie Pécresse à Emmanuel Macron, a des revendications.
Vote blanc, Macron ou avec ses pieds ? Les militants sont divisés en trois tiers. Les simples électeurs, eux, ont aussi l’option Le Pen…
Après l’horreur de Boutcha vient le temps de l’enquête. Un travail long et minutieux, explique le colonel Éric Emeraux. Entretien.
Souvent, les antifascistes ne votent pas. Mais dimanche, ceux interrogés par « Les Jours » feront une exception. Et choisiront Mélenchon.
Le groupe lyonnais risque la dissolution, Gérald Darmanin invoquant des textes destinés à lutter contre l’ultraviolence… d’extrême droite.
Depuis 2018, la Jeune garde combat les groupuscules d’extrême droite dans leur bastion historique. Et donne un nouveau souffle à la lutte.