Les archives de presse racontent le moment où, pour contrer le banditisme, les autorités ont décidé d’armer la police judiciaire.
Quand je déboule – au fil d’un parcours pas tout à fait contrôlé – en histoire médiévale, c’est certainement plus un penchant pour l’histoire et la sociologie des marges qu’un goût prononcé pour la chair humaine qui me pousse à travailler sur le cannibalisme occidental. Toujours est-il que j’y découvre le plaisir de la recherche : celui de se plonger dans les sources dites « primaires » ; les récits et témoignages qui conditionnent – ou non – en partie ce que nous retenons du passé. Sorte de matière première pour écrire d’autres histoires, d’autres interprétations. À la BnF, je participe à la valorisation des fonds presse, sonoreet livre numérisés. Alors je continue de chercher dans les sources, mais aussi d’autres manières et d’autres « voix » pour interpréter ensemble et diffuser des récits à base d’archives.