Le maire de la commune bretonne veut réglementer le feu de joie traditionnel. Sans se priver des ressources touristiques qui font vivre l’île.
C’est quand il pédale dans le Vexin ou dans le nord du Finistère que les questions lui viennent. Journaliste passionné de cyclisme et coprésentateur de Ravito, l’émission vélo presque culte de son journal, Le Télégramme, Quentin Rouillé a toujours une anecdote à raconter sur le quotidien du peloton français. S’il en faisait partie, il serait sans doute ce fidèle lieutenant, fiable, mais qui ne préfère pas s’attirer la lumière. Cela dérangerait sa tranquillité. Fervent supporter du Paris Saint-Germain, il prend un faux plaisir à le dénigrer tous les ans, en mars, après la traditionnelle élimination en Ligue des Champions. Quand c’est le cas, Quentin aime se réfugier dans les Côtes-d’Armor, dont il ne cesse de vanter les paysages. La Bretagne, justement, son premier terrain de chasse pour Les Jours, à la recherche de ce mystérieux Gadu. La tradition festive de la petite île d’Hœdic, à 18 kilomètres au large du Morbihan.
Le maire de la commune bretonne veut réglementer le feu de joie traditionnel. Sans se priver des ressources touristiques qui font vivre l’île.
Sur l’île bretonne, cette tradition brasse initiés et touristes… qui ne respectent pas toujours les codes. Reportage autour du brasier.