À l’issue d’une inlassable quête menée par trois générations de limiers de la brigade criminelle, le redoutable violeur pédocriminel, tueur en série d’enfants et d’adultes, qui a surgi à Paris en 1986 et disparu dans l’Essonne en 1994, alias « le Grêlé » ou « Élie Lauringe », a enfin été démasqué. Au portrait-robot de ce jeune homme longiligne de 25 à 30 ans, aux airs de premier communiant et à la peau tavelée, se substitue aujourd’hui l’image d’un bon père de famille, retraité de la police au crâne dégarni, grisonnant, le nez chaussé de lunettes. Mais sous ses traits vieillis et sa silhouette épaissie, plusieurs caractéristiques remarqués par les témoins et victimes à l’époque trahissent le Grêlé : la forme ovale de son visage, son menton pointu caché sous un fin collier de barbe, ses oreilles légèrement décollées et sa mèche sur le front, peignée à gauche. Les enquêteurs, qui recherchaient un ancien militaire sportif ayant officié en région parisienne, né entre 1956 et 1962, de haute taille
Je reconnais être un grand criminel qui a commis des faits impardonnables jusqu’à la fin des années 1990. J’ai fait du mal aux gens, j’ai tué des innocents.
Rattrapé par son passé, François Vérove s’est éclipsé ce lundi 27 septembre de sa maison de l’allée des Goélands à La Grande-Motte, station balnéaire de l’Hérault, sur son vélo électrique noir, pour se réfugier dans son logement du Grau-du-Roi, dans le Gard, qu’il loue sur Airbnb. Il a vidé ses comptes bancaires, sans que l’on sache pour le moment pourquoi. Mais s’il avait peut-être entrevu de partir en cavale, il a finalement choisi de se donner la mort. Ce mari et flic insoupçonnable a rédigé à la hâte pour sa femme une confession globale, sans rentrer dans le détail, sans citer ce surnom du « Grêlé ». Il lui explique qu’il met fin à ses jours car il est « recherché par la police pour des crimes ». Il lui avoue sa culpabilité :