Valneva pourrait devenir sous peu un nom connu du grand public. L’entreprise de biotechnologies franco-autrichienne basée à Nantes développe un candidat vaccin contre le Covid-19 dont les essais sont entrés dans leur phase finale. Elle s’appuie sur une technique prometteuse, le virus désactivé, radicalement différente de celle de l’ARN messager. Créée en 2012, la biotech n’est pas une nouvelle venue dans les maladies infectieuses : elle planche aussi sur des candidats vaccins contre le chikungunya et la maladie de Lyme. Mais dans la course de vitesse contre le coronavirus, Valneva servira en premier le Royaume-Uni. Londres a financé ses efforts de recherche dès septembre 2020 et a déjà précommandé un total de 100 millions de doses
Face aux difficultés de production affichées par les laboratoires américain Pfizer et le britannico-suédois AstraZeneca, la puissance publique se retrouve très démunie. Jouant la carte de l’opinion publique