Parce qu’elle ne pouvait pas mourir, aux Jours, nous n’avions pas préparé de nécro à l’avance comme le font d’ordinaire tous les médias. Et puis pouf, jeudi, quelques heures après un communiqué annonçant la préoccupation de ses médecins (et conclu d’un éclatant zeugma : « The Queen remains comfortable and at Balmoral »), Elizabeth II, depuis son château écossais, a passé l’arme à gauche et la couronne du Royaume-Uni à son fils Charles qu’il faut désormais affubler d’un III. Depuis, des miles et des miles d’hommages sont publiés, diffusés, réseausocialisés et, pendant que ces lignes s’écrivent, s’organisent les obsèques avec tout ce qu’il faut de pomp et de circumstance, dont, on l’espère, le transport en train royal du cercueil d’Elizabeth II d’Edimbourg jusqu’à Londres
Vous connaissez le poème de W.H. Auden :