
Le café frappé
Fin du monde. Chaque midi, « Les Jours » vous offrent une mauvaise nouvelle. Aujourd’hui, menace dans les tasses.
Pour le moment, Starbucks peut encore respirer (et vendre au prix de l’or et sous un vernis cool de l’eau au goût de café)
Mais, à l’avenir, rien de moins sûr
D’après une récente étude publiée dans la revue Science Advances, 75 des 124 espèces de café sauvage sont en péril à cause de la déforestation et du changement climatique, soit plus de 60 %
Pas grave, cette extinction, me direz-vous, puisque la consommation mondiale – qui devrait doubler d’ici à 2050 – se divise entre deux espèces seulement : l’arabica (60 %) et le robusta (40 %)
Ce à quoi, je vous répondrai ceci :
« Plutôt que frimer avec des chiffres parfaitement exacts, sachez que les deux espèces stars sont elles-mêmes fragiles et que les gènes de leurs cousines sauvages leur sont indispensables pour développer des cafés résistants au dérèglement climatique et aux maladies »
Et bim !
L’étude signale également que seulement la moitié environ des espèces sauvages de café sont conservées dans des banques de semences ; celle du Svalbard, en Norvège, n’en accueille pour le moment aucune
À demain (si on tient jusque-là).