Pond

Pond de chocs

Fin du monde. Chaque vendredi midi, « Les Jours » vous parlent effondrement et culture. Aujourd’hui, un album rock australien.

Épisode n° 48
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Aaaah, la Tasmanie ! Sa faune endémique, ses paysages sauvages et mystérieux… Cette île perdue au sud du continent australien fait rêver tous ceux qui n’y sont jamais allés

Elle donne aussi son nom au huitième album du groupe australien Pond, Tasmania, qui vient de sortir

Encore un disque traversé par les questions climatiques

On est loin de l’époque où des stars se réunissaient pour des grandes chansons humanitaires, façon We Are the World, mais l’état de notre planète inquiète de nombreux musiciens

Comme Deerhunter il y a quelques semaines, Pond fait dans le constat désemparé : « Je ne sais pas où nous avons merdé. Le problème, c’est peut-être que nous voulons toujours plus », disait son chanteur Nick Allbrook il y a peu

Malgré tout, il croit encore au futur : « Peut-être qu’il reste ce qu’il faut de bonté humaine pour empêcher le monde tel qu’on le connaît de disparaître trop vite »

Tasmania est d’ailleurs un disque lumineux et positif dans ses rythmiques

Un album de pop psychédélique dans la droite ligne de la jeune scène australienne actuelle, dominée par la figure de Tame Impala

C’est d’ailleurs le leader de ce groupe, Kevin Parker, qui a mixé Tasmania

Pourquoi Tasmania, du coup ? « Je devrais aller construire une cabane en Tasmanie avant que la couche d’ozone ne disparaisse », dit la chanson-titre

C’est une expression courante en Australie…

Nick Allbrook la reprend à son compte pour nous dire d’arrêter de fantasmer des refuges qui n’existent plus sur la Terre

Il y a peu, la Tasmanie a connu son mois de janvier le plus sec jamais enregistré et des incendies catastrophiques qui ont détruit des forêts millénaires

Le clip de Daisy :

À lundi (si on tient jusque-là).