«Comment ça, le variant indien se plaint de discrimination à l’embauche ? » « On joue à pique-ados ? » Nouvelle édition du Journal de reredéconfinement, votre fil d’informations vérifiées et validées par la rédaction pour répondre à toutes les questions que vous vous posez sur la crise sanitaire (et celles que vous ne vous posez pas). Et toujours en accès libre.
La dose à l’ado. La vaccination sera possible pour les adolescents de 12 à 18 ans à partir du 15 juin. Cela se fera « sur la base du volontariat, avec l’accord des parents », a annoncé ce mercredi le président de la République Emmanuel Macron, en goguette électorale à Saint-Cirq-Lapopie, dans le Lot. De son côté, Olivier Véran a précisé un peu plus tard sur TF1 que la vaccination se ferait avec du Pfizer, en centre de vaccination, et que « tous les détails seront donnés en temps voulu aux familles ». L’objectif, a ajouté le ministre de la Santé, est de « limiter les fermetures de classes de collège ou de lycée à la rentrée, protéger aussi les ados qui, parfois, peuvent développer des formes symptomatiques ». Par la suite, « il n’y aura, évidemment pas de différence dans l’accès à l’école » des adolescents, selon qu’ils seront vaccinés ou pas. Mais, avec le passe sanitaire, les vaccinés pourront accéder aux événements rassemblant plus de 1 000 personnes ou voyager plus facilement à l’étranger.
Est-ce que tu prends ta seconde dose pour les vacances ? Comment concilier seconde dose et vacances pour les personnes qui se font injecter ces temps-ci du vaccin Pfizer ou Moderna ? Normalement, un second rendez-vous est fixé automatiquement sept semaines plus tard. Mais, si cela tombe en plein congés, il y aura « une mesure dérogatoire » à partir « des tous prochains jours », a déclaré Olivier Véran, toujours sur TF1. Cela permettra d’avoir « deux semaines supplémentaires entre la première et la deuxième injection ». Les personnes pourront ainsi programmer leur rendez-vous « pour six à huit semaines plus tard dans le même centre », a ajouté le ministre de la Santé.
« Signaux d’alerte ». Même si l’épidémie semble être sous contrôle (avec 9 000 nouveaux cas de Covid détectés quotidiennement, contre 22 000 il y a un mois), quelques signes d’alerte ont été relevés au cours d’un conseil de défense sanitaire ce mercredi. Selon Gabriel Attal, la circulation du virus est ainsi repartie à la hausse dans deux régions : l’Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine. Pour le porte-parole du gouvernement, « si le niveau global de la circulation du virus est comparable à celui du début de l’automne dernier, des signaux d’alerte se font jour dans certains territoires ». C’est particulièrement le cas dans les Pyrénées-Atlantiques, où l’incidence a progressé de près de 80 % sur une semaine. Pour autant, le gouvernement ne compte pas modifier le calendrier de déconfinement prévu. La prochaine étape, le 9 juin, devrait voir notamment le couvre-feu passer à 23 heures.
Haut les masques. L’obligation de porter un masque à l’extérieur
Halte au racisme virologique ! Par souci de simplification et pour éviter les appellations « stigmatisantes et discriminatoires », l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de rebaptiser les variants du coronavirus avec des lettres grecques (malheureusement sans penser à tous les élèves traumatisés par leurs cours de maths). Dorénavant, le variant britannique sera appelé « Alpha », le sud-africain « Bêta », le brésilien « Gamma », l’indien « Kappa » ou « Delta » (car deux variants différents ont été détectés en Inde, qui portaient jusqu’à présent les noms scientifiques « B.1.617.1 » et « B.1.617.2 »). Selon l’OMS, seul le variant Delta
Quand me faire vacciner ? Tous les critères des personnes actuellement vaccinables sont en ligne sur sante.fr où l’on peut aussi s’inscrire et trouver l’adresse d’un centre près de chez soi.
Comment s’occuper pendant le couvre-feu ? En découvrant Jacques Rançon, de sang froid. C’est le nouveau polar du réel des Jours. De Jacques Rançon, on savait qu’il avait été condamné à perpétuité pour des meurtres commis à Perpignan. Voilà que, dès le 8 juin prochain, il se retrouvera une nouvelle fois devant des assises, mais à Amiens, pour répondre de l’assassinat d’Isabelle Mesnage, dont le corps a été retrouvé en bordure d’une forêt de la Somme il y a près de trente-cinq ans. Un nouveau « cold case » qui illustre encore une fois la nécessité de modifier les procédures afin que les crimes non résolus le soient enfin. Une enquête signée Lola Breton avec des photos d’Aimée Thirion, à lire en s’abonnant aux Jours.
0800 130 000. C’est le numéro vert à contacter 24 heures sur 24 pour toute question. Toux sèche, fièvre, nez qui coule ? C’est son médecin qu’il faut appeler et pas le 15, réservé aux détresses respiratoires. Et c’est aussi ce numéro qu’il faut aussi contacter en cas de difficulté à se faire tester.
Quand appeler le 15 ? En cas d’aggravation des symptômes accompagnés de difficultés respiratoires et signes d’étouffement.