Avec plus de 200 désistements contre le RN, Gabriel Attal parle d’un « troisième chemin ». Une union républicaine qui ne fait pas l’unanimité à gauche.
Certains ont joué jusqu’au bout avec la deadline. Ainsi, c’est à peine deux heures avant 18 heures que Patricia Mirallès, secrétaire d’État chargée des Anciens combattants, a craqué, se désistant enfin alors qu’elle est arrivée bonne troisième – 22,54 % – dans la première circonscription de l’Hérault, derrière Jean-Louis Roumégas du Nouveau Front populaire (NFP) – 34,04 % –, et Josyan Oliva du Rassemblement national (RN) – 34,11 % –. Dans une situation analogue en Haute-Garonne, sa collègue de l’encore gouvernement Attal Dominique Faure a finalement – à la demande du président de la République et du Premier ministre, a-t-elle précisé –, renoncé à se maintenir, comme elle l’avait d’abord annoncé au lendemain du premier tour. En revanche, Loïc Signor, porte-parole de Renaissance, lui, reste en lice contre son ancien collègue Louis Boyard (le premier était journaliste sur CNews, le second un temps chroniqueur chez Hanouna avant de se fâcher) dans le Val-de-Marne. Parce que, explique-t-il, « si je me désiste, j’offre 10 000 voix potentielles au Rassemblement national ». Raisonnement parfaitement tordu en même temps qu’un bon gros symbole de l’ambivalence élyséenne quant à l’attitude à adopter par le bloc présidentiel pour le deuxième tour.
À la clôture du dépôt des candidatures pour le second round de ces législatives anticipées, les 306 triangulaires issues du premier tour ont rapetissé pour n’être plus que 89. Selon le décompte du