Mardi 23 juillet, 19 heures. Fumée blanche : après deux semaines de négociations infructueuses, le Nouveau Front populaire (NFP) présente sa Première ministre : la haute fonctionnaire Lucie Castets. Cette énarque de 37 ans, brièvement encartée au Parti socialiste, engagée de longue date pour la sauvegarde des services publics, est passée par la direction générale du Trésor et la cellule de renseignement financier Tracfin, avant de prendre la tête des finances de la ville de Paris. Bref, un profil à même de contenter les quatre forces composant l’alliance de gauche (La France insoumise, le Parti socialiste, les Écologistes et les communistes).
Mardi 23 juillet, 20 h 30. Revers du droit d’Emmanuel Macron : « Le sujet n’est pas un nom donné par une formation politique, assène le Président lors d’une interview radiotélévisée. La question est : “quelle majorité peut se dégager à l’Assemblée pour que le gouvernement de la France puisse passer des réformes ?” » Forcément, Emmanuel Macron avait appelé la veille à « une trêve olympique », semblant se rappeler soudainement de la tenue de l’événement sportif, prévu depuis sept ans. Il faut dire que, un mois et demi plus tôt, il prononçait la dissolution de l’Assemblée nationale, mettant le pays et la politique française sens dessus dessous (lire l’épisode 1, « Macron, maboul de cristal »). Résultat ? Une élection