L’homme regarde par la fenêtre, vers son destin. Sur son crâne lisse, le reflet du soleil parisien de ce beau jour de juin. Oh, il ne reste pas longtemps en arrêt et d’un gracile mouvement de pivot se dirige, le pas décidé, vers son bureau. Passe les étendards, l’un frappé des couleurs ce beau pays qui l’attend, il le sait, il le sent, l’autre de douze étoiles sur fond brun bleu, tend la main vers le fauteuil aussi immaculé que la feuille où s’écrit son avenir politique, le repousse, projette en arrière son séant et, dans un même mouvement, plonge sa main dans la poche de sa veste pour en extirper son outil de travail, sa pioche, son marteau, son burin : son téléphone portable. Et tandis que s’étirent les cordes dramatiques de Destiny (Destin, qu’est-ce qu’on vous disait ?) d’Amir Marcus et Stephan Fischer, il a un dernier regard pour les portraits dans des cadres à sa droite
Voilà la livraison du jour postée sur l’ex-Twitter, accompagnée de la légende « Au travail pour la France ! 🇫🇷 » signée Éric Ciotti. Éric Ciotti qui, depuis mardi et son ralliement au RN, transforme nos larmes de rage face à l’incommensurable zbeul déclenché par la dissolution du 9 juin en pleurs de joie devant l’implosion à ciel ouvert des Républicains.