Quand les rivières et les nappes sont à sec, non seulement l’eau disponible se fait rare mais les polluants qui s’y trouvent sont encore plus concentrés. Si on continue à y envoyer des substances toxiques, le casse-tête devient quasiment insoluble. Voici, résumée grossièrement, la situation à laquelle sont désormais confrontées les autorités et les habitants des Deux-Sèvres. Déjà frappé par des sécheresses et par de féroces batailles autour de mégabassines
En février dernier, l’agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine révélait qu’entre 50 % et 75 % de l’eau potable des Deux-Sèvres était hors des clous. Grâce à des tests réalisés depuis juillet 2023, il a été prouvé que la majorité de l’eau distribuée dans le département dépasse la limite de qualité réglementaire fixée (0,1 microgramme par litre) pour le R471811. Un nom de code pour un résidu
Rappelez-vous, on vous parlait déjà des Deux-Sèvres au début de cette série (lire l’épisode 3, « Bassines : l’État brûle le droit ») et on vous promettait d’y revenir. On vous racontait que, là-bas, les bassines avaient d’abord été l’objet d’un consensus.