Depuis dimanche et jusqu’à ce samedi, Emmanuel Macron est embarqué dans une « itinérance mémorielle » entre commémoration du centenaire de l’armistice et rencontre avec les Français (lire l’épisode 23, « Itinérance d’un Président rincé »). Dans sa suite, une caravane de journalistes et, parmi eux, quelques taupes des Jours pour raconter ce very presidential trip. Bien sûr, dans cette fausse lettre d’un poilu, tout est vrai.
Ma petite femme chérie,
Si tu savais à quel point il me tarde d’être démobilisé… Mais c’est pour ce soir, et j’ai décidé de t’envoyer ce dernier courrier par pneumatique afin que tu le reçoives avant mon retour au foyer. Tu ne me trouveras pas dans la meilleure des formes, j’ai un peu abusé du jaja hier soir, mais je t’avais prévenue : l’Élysée nous a invités, nous tous la troupe des journalistes poilus, pour fêter la fin de l’itinérance mémorielle d’Emmanuel Macron, dans un estaminet de Notre-Dame-de-Lorette, tu sais, celui dont je te parlais hier (lire l’épisode 26, « À la guerre com à la guerre »), où j’ai vu des sangliers, et non, je n’avais pas encore bu. J’ai même fait des photographies, mais comme je n’avais pas de chambre noire, elles sont peut-être un peu floues.
Mais la soirée a détendu tout le monde après cette rude semaine. Et puis à Notre-Dame-de-Lorette, tout le monde avait froid.