Hi, it’s me, Jupy, Jupiter, your POF. Ben quoi ? Si mon nouvel ami Donald Trump est le POTUS – president of the United States –, moi, Emmanuel Macron je suis le POF, président of France, non ? J’vais me gêner ! I’m the master of time, oups pardon, I’m trop fluent in English, you know… C’est qu’après ces deux jours passés avec my friend Donald, c’est à peine si je sais encore parler notre belle langue, je suis le maître des horloges, je veux dire. Maître des horloges, CEO de la France, Soleil de Versailles, désormais POF, et surtout maître des médias, ha ha ha, je les snobe, je les piétine, mais plus je les écrase, plus il me vénèrent, même plus besoin d’en être le maître, JE SUIS LES MÉDIAAAAAS !
Hohoho. C’est pas un peu fini, oui ? Tu vas te calmer maintenant, et sortir de cet article immédiatement, Emmanuel Macron. Pardon, vous allez vous calmer, pas de familiarité, on n’a pas gardé les Trump ensemble. Ou on va se charger de vous faire descendre de plusieurs étages de votre tour Eiffel de fatuité, dear POF. À la décharge d’Emmanuel Macron, il faut bien dire qu’à l’issue de ces deux jours de visite trumpienne, il a de quoi se les friser. Toutes les télés au garde-à-vous, les chaînes info en édition spéciale, et la première d’entre elles, BFMTV surtout, scotchée aux semelles macrono-trumpiennes pendant quasi 48 heures, retransmettant ce fascinant spectacle d’un Paris transformé en Disneyland pour touristes américains, quelque part entre la Syldavie tintinesque et Borat.
Pourtant, ce jeudi, pendant de longues heures, entre l’arrivée des Trump à Orly, à bord d’Air Force One à 8 heures et la visite guidée des Invalides en milieu d’après-midi, il ne se passe rien.