Woof… Alors là non, même pas en rêve. Ce n’est pas un chien qui va venir, tout présidentiel fût-il, entamer les épisodes de cette obsession : on a dit In bed with Emmanuel Macron, pas à la niche avec. Coucouche panier, le chienchien à son péPR. Pour autant, la rigueur journalistique dont nous nous drapons nous oblige : Nemo, du nom du néocorniaud élyséen, est une étape cruciale dans la communication présidentielle dont nous narrons ici les aléas médiatiques depuis le silence de sphinx observé jusqu’à lors par Emmanuel Macron jusqu’au grand déballage dans Le Point ce jeudi. Il y a eu l’état de grâce ; il y a eu l’état de disgrâce ; voici l’état de mauvaise grâce, celle avec laquelle, désormais voué aux gémonies sondagières, Emmanuel Macron descend de son piédestal.
Et c’est un chien qui marque cette nouvelle ère entamée cette semaine. Un bon vieux clébard, et même un bâtard (entre labrador et griffon) récupéré à la SPA, quand ses prédécesseurs sortaient, minimum, de la cuisse de Jupiter (huhu, vous voyez ce qu’on veut dire). Vous allez nous dire que la ficelle est un peu grosse. Et nous vous répondrons que vous voyez le mal partout. On accusait Emmanuel Macron de n’être ni de gauche ni de gauche, de baisser les aides au logement des étudiants et voilà qu’il adopte un orphelin dans le caniveau pour lui offrir un toit (et un sacré jardin : on espère que les employés de l’Élysée toucheront une prime conséquente pour récupérer les baballes dudit Nemo).